Paris: reste proche des 7850Pts avant plusieurs indicateurs US information fournie par Zonebourse 24/09/2025 à 11:30
La Bourse de Paris débute la séance en baisse modérée mercredi matin, les investisseurs ne trouvant pas de réels catalyseurs afin de faire monter davantage le CAC40, qui a repris plus de 2,5% depuis le début du mois de septembre. L'indice CAC40 cède 0,3% vers 7850 points.
A l'instar des derniers jours, les variations devraient rester limitées en l'absence d'événement économique majeur, sachant que le principal élément moteur du moment, la reprise du cycle d'assouplissement monétaire de la Réserve fédérale américaine, semble désormais bien intégré dans les cours.
En gagnant 0,5% hier, le CAC a porté ses gains sur les trois derniers mois à quelque 3,3%, ce qui l'amène à afficher une hausse de l'ordre de 6,6% depuis le début de l'année, un score à peine inférieur à la progression de l'indice STOXX Europe 600 (+9,3%) sur la même période en dépit du contexte d'instabilité politique qui caractérise dorénavant l'Hexagone.
'La forte hausse des derniers mois appelle à une vigilance accrue dans les portefeuilles, notamment en cas de déception sur la croissance mondiale ou d'une reprise haussière de l'inflation', préviennent à ce titre les équipes de HSBC AM.
'Les actions européennes continuent de bénéficier de valorisations attractives et de politiques budgétaires stimulantes, mais leur parcours haussier depuis le début de l'année est déjà significatif', considère le gestionnaire d'actifs.
Si HSBC AM déclare maintenir une vue constructive sur les marchés d'actions, ses analystes indiquent conserver certaines protections au sein de leur portefeuille afin de couvrir ces scénarios adverses. A ce titre, la société de gestion indique privilégier aujourd'hui les petites capitalisations et les valeurs décotées du Vieux Continent.
Jerome Powell, le patron de la Fed, a d'ailleurs un peu douché les espoirs des acheteurs les plus enthousiastes ('permabulls') hier en tenant un discours jugé 'faucon' lors d'un déjeuner organisé par la Chambre de Commerce de Providence (Rhode Island).
Le patron de la banque centrale s'est notamment prononcé contre 'des baisses de taux trop soutenues qui feraient déraper l'inflation', estimant - comme lors de sa conférence de presse de la semaine dernière - que les taux d'intérêt se situaient actuellement 'au bon niveau pour réagir aux évolutions économiques potentielles'.
Ces propos relativement flous, qui ne vont pas forcément dans le sens d'une nouvelle baisse de taux en octobre, ont pesé sur Wall Street, où les replis s'étageaient entre 0,2% (Dow Jones) et près de 1% à la clôture d'hier.
A cet égard, la batterie d'indicateurs macro-économiques au programme du reste de la semaine - avec au premier chef les chiffres de la croissance au deuxième trimestre prévus demain et les derniers chiffres de l'inflation attendus vendredi - pourrait donner une esquisse de tableau de l'état de la conjoncture aux Etats-Unis.
L'agenda macroéconomique du jour est en revanche plutôt mince, avec tout de même la publication en Europe dans la matinée de l'indice Ifo mesurant le climat des affaires, puis des ventes de logements neufs aux Etats-Unis dans l'après-midi.
L'indice du climat des affaires compilé par l'institut munichois Ifo, publié ce mercredi à partir des réponses d'un échantillon de quelque 9.000 entreprises, est ressorti à 87,7 points, contre 88,9 points en août, mettant ainsi fin à une série de six mois consécutifs de hausse.
Quelques résultats animent par ailleurs la tendance, dont ceux du fabricant de puces Micron, dont le titre est attendu en hausse à l'ouverture de New York au lendemain de la présentation de comptes trimestriels meilleurs que prévu et de perspectives jugées prometteuses.
La publication pourrait entretenir la dynamique haussière qui porte de nouveau les valeurs liées à l'IA, puisque les solides résultats dévoilés par les acteurs du secteur laissent entrevoir le déblocage de nouveaux investissements technologiques eux-mêmes susceptibles de bénéficier aux géants Nvidia et Oracle, un phénomène qui conduit les investisseurs à considérer chaque mouvement de consolidation comme une opportunité d'achat.
Avec la pause de Wall Street, les obligations souveraines retrouvent toutefois un peu d'intérêt aux yeux d'investisseurs, ce qui conduit les rendements à s'éroder dans un contexte assez pauvre en données.
Le rendement des Treasuries à dix ans perd plus de deux points de base à 4,12%, tandis que celui du dix ans allemand reste stable à 2,75%.
Les devises varient elles aussi relativement peu en l'absence de données économiques, ce qui conduit l'euro à se maintenir autour de la barre de 1,18 face au dollar.
Le baril reste ferme, alors que les tensions géopolitiques demeurent importantes et que l'économie américaine pourrait profiter des dernières mesures de soutien prises par sa banque centrale.
Le Brent perd 0,2% à 67,6 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) abandonne près de 0,2% à 63,5 dollars en attendant la parution, plus tard dans la journée, des stocks hebdomadaires de carburant aux Etats-Unis.
A l'instar des derniers jours, les variations devraient rester limitées en l'absence d'événement économique majeur, sachant que le principal élément moteur du moment, la reprise du cycle d'assouplissement monétaire de la Réserve fédérale américaine, semble désormais bien intégré dans les cours.
En gagnant 0,5% hier, le CAC a porté ses gains sur les trois derniers mois à quelque 3,3%, ce qui l'amène à afficher une hausse de l'ordre de 6,6% depuis le début de l'année, un score à peine inférieur à la progression de l'indice STOXX Europe 600 (+9,3%) sur la même période en dépit du contexte d'instabilité politique qui caractérise dorénavant l'Hexagone.
'La forte hausse des derniers mois appelle à une vigilance accrue dans les portefeuilles, notamment en cas de déception sur la croissance mondiale ou d'une reprise haussière de l'inflation', préviennent à ce titre les équipes de HSBC AM.
'Les actions européennes continuent de bénéficier de valorisations attractives et de politiques budgétaires stimulantes, mais leur parcours haussier depuis le début de l'année est déjà significatif', considère le gestionnaire d'actifs.
Si HSBC AM déclare maintenir une vue constructive sur les marchés d'actions, ses analystes indiquent conserver certaines protections au sein de leur portefeuille afin de couvrir ces scénarios adverses. A ce titre, la société de gestion indique privilégier aujourd'hui les petites capitalisations et les valeurs décotées du Vieux Continent.
Jerome Powell, le patron de la Fed, a d'ailleurs un peu douché les espoirs des acheteurs les plus enthousiastes ('permabulls') hier en tenant un discours jugé 'faucon' lors d'un déjeuner organisé par la Chambre de Commerce de Providence (Rhode Island).
Le patron de la banque centrale s'est notamment prononcé contre 'des baisses de taux trop soutenues qui feraient déraper l'inflation', estimant - comme lors de sa conférence de presse de la semaine dernière - que les taux d'intérêt se situaient actuellement 'au bon niveau pour réagir aux évolutions économiques potentielles'.
Ces propos relativement flous, qui ne vont pas forcément dans le sens d'une nouvelle baisse de taux en octobre, ont pesé sur Wall Street, où les replis s'étageaient entre 0,2% (Dow Jones) et près de 1% à la clôture d'hier.
A cet égard, la batterie d'indicateurs macro-économiques au programme du reste de la semaine - avec au premier chef les chiffres de la croissance au deuxième trimestre prévus demain et les derniers chiffres de l'inflation attendus vendredi - pourrait donner une esquisse de tableau de l'état de la conjoncture aux Etats-Unis.
L'agenda macroéconomique du jour est en revanche plutôt mince, avec tout de même la publication en Europe dans la matinée de l'indice Ifo mesurant le climat des affaires, puis des ventes de logements neufs aux Etats-Unis dans l'après-midi.
L'indice du climat des affaires compilé par l'institut munichois Ifo, publié ce mercredi à partir des réponses d'un échantillon de quelque 9.000 entreprises, est ressorti à 87,7 points, contre 88,9 points en août, mettant ainsi fin à une série de six mois consécutifs de hausse.
Quelques résultats animent par ailleurs la tendance, dont ceux du fabricant de puces Micron, dont le titre est attendu en hausse à l'ouverture de New York au lendemain de la présentation de comptes trimestriels meilleurs que prévu et de perspectives jugées prometteuses.
La publication pourrait entretenir la dynamique haussière qui porte de nouveau les valeurs liées à l'IA, puisque les solides résultats dévoilés par les acteurs du secteur laissent entrevoir le déblocage de nouveaux investissements technologiques eux-mêmes susceptibles de bénéficier aux géants Nvidia et Oracle, un phénomène qui conduit les investisseurs à considérer chaque mouvement de consolidation comme une opportunité d'achat.
Avec la pause de Wall Street, les obligations souveraines retrouvent toutefois un peu d'intérêt aux yeux d'investisseurs, ce qui conduit les rendements à s'éroder dans un contexte assez pauvre en données.
Le rendement des Treasuries à dix ans perd plus de deux points de base à 4,12%, tandis que celui du dix ans allemand reste stable à 2,75%.
Les devises varient elles aussi relativement peu en l'absence de données économiques, ce qui conduit l'euro à se maintenir autour de la barre de 1,18 face au dollar.
Le baril reste ferme, alors que les tensions géopolitiques demeurent importantes et que l'économie américaine pourrait profiter des dernières mesures de soutien prises par sa banque centrale.
Le Brent perd 0,2% à 67,6 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) abandonne près de 0,2% à 63,5 dollars en attendant la parution, plus tard dans la journée, des stocks hebdomadaires de carburant aux Etats-Unis.