Paris: recule vers les 7900 pts, la nervosité gagne les marchés mondiaux information fournie par Zonebourse 21/11/2025 à 11:17
La morosité reste de mise à la Bourse de Paris, qui cède 0,7% vers 7925 points, notamment pénalisée par les valeurs de la défense, à l'instar de Thales (-3,2%) et Safran (-2,6%), alors que les États-Unis ont présenté un plan de paix pour l'Ukraine en 28 mesures.
Le marché parisien a aussi été échaudé par le revirement de Wall Street qui, hier, a terminé largement en rouge avec -2,1% pour le Nasdaq et -1,5% pour le S&P500, un mouvement inédit par son ampleur et qui n'avait pas été observé depuis le mois d'avril dernier.
L'euphorie entourant les résultats spectaculaires de Nvidia est rapidement retombée (le titre a cédé 2,7% après un gain initial de +5%) et n'a pas suffi à éloigner les doutes sur les niveaux de valorisation des techs US.
Le mouvement le plus impressionnant revient cependant au 'VIX', l'indice de volatilité du CBOE, faisant office de 'baromètre de la peur', qui s'est envolé de 19% au-delà de 28,2 au plus haut du jour avant de terminer la séance sur une hausse vers 26.
Après plus de six mois de hausse quasi continue, la volatilité semble bel et bien de retour sur les marchés et pourrait s'imposer comme la norme jusqu'à la fin de l'année.
Ce regain de nervosité souligne avant tout le manque de confiance des investisseurs dans la poursuite du cycle de baisse des taux de la Fed, qui semblait jusqu'ici être une évidence.
Le rapport sur l'emploi, très supérieur aux attentes, publié hier aux États-Unis, a amené les investisseurs à reconsidérer les anticipations d'une nouvelle réduction du loyer de l'argent le mois prochain.
Au vu de l'évolution de l'outil FedWatch, le marché semble s'être résigné à une 'pause' de la Réserve fédérale le 17 décembre prochain, seulement 35% des traders espérant encore un geste de la banque centrale, alors qu'ils étaient plus de 98% à miser sur un nouvel assouplissement il y a encore un mois.
Dans le sillage de Wall Street, le Nikkei cédait 2,4% ce vendredi à Tokyo.
En attendant d'en savoir plus sur l'évolution des débats du côté de la Fed, la matinée en Europe a été animée par les premiers résultats des enquêtes mensuelles PMI de S&P Global auprès des directeurs d'achats du secteur privé européen.
Ainsi, l'indice flash PMI composite HCOB de l'activité globale dans la zone euro s'est établi à 52,4 en novembre, ayant très légèrement reculé par rapport à octobre (52,5), continuant ainsi de signaler une croissance soutenue de l'activité du secteur privé.
Dans l'Hexagone, l'indice PMI flash composite HCOB de l'activité globale se redresse de 47,7 en octobre à 49,9 ce mois-ci, son plus haut niveau depuis août 2024, et signale une quasi-stagnation de l'activité du secteur privé en novembre.
L'indicateur synthétique du climat des affaires en France, calculé par l'Insee à partir des réponses des chefs d'entreprise, gagne de nouveau 1 point pour s'établir à 98 en novembre, se rapprochant ainsi de sa moyenne de longue période (100).
Avec le retour des incertitudes autour de la politique de la Fed, qui risquent bien de maintenir les investisseurs sur le qui-vive, il semble peu probable que les marchés d'actions retrouvent le calme dans lequel ils baignaient depuis le début de l'année.
Du fait de la fin de la saison des résultats et du retour des indicateurs outre-Atlantique après six semaines de 'shutdown', les investisseurs vont tourner leur attention vers l'économie américaine et la Réserve fédérale pour guetter le moindre signe sur l'état de la conjoncture et sur un éventuel changement de politique monétaire.
Cela promet encore des temps agités pour les actions, et les investisseurs qui avaient pris l'habitude de se lancer dans des rachats à bon compte après les rares accès de faiblesse qui s'étaient manifestés ces derniers temps, selon l'adage 'buy the dips', pourraient cette fois en être pour leurs frais.
Sur le compartiment obligataire, l'OAT à 10 ans évolue à 3,46% pour un Bund de même échéance à 2,69%, soit un spread de 77 pb.
À Londres, le Brent recule de 1,5%, à 62,2 USD. L'euro est stable face au billet vert, à 1,152 USD.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Veolia annonce un accord avec Enviri pour lui racheter Clean Earth, 'sa plus importante et structurante acquisition depuis la fusion avec Suez, tant pour l'accélération de sa croissance aux États-Unis que dans le secteur des déchets dangereux américain'.
Après une semaine de suspension, Ubisoft a fait son retour ce matin à 10h sur la cote parisienne, à l'occasion de la publication de ses résultats semestriels. Le groupe a publié un résultat net ajusté part du groupe de -37 millions d'euros au premier semestre de son exercice 2025-26, à comparer à une perte de -208,1 millions d'euros un an plus tôt. Le bénéfice par action dilué non IFRS ressort à -0,28 EUR, contre -1,64 EUR l'an passé. Le titre gagne près de 11% en fin de matinée.
Canal+ a annoncé hier soir s'être assuré le renouvellement de 100% de ses droits exclusifs sur la Ligue des champions, la plus prestigieuse compétition européenne de football, qu'il pourra continuer de diffuser en France jusqu'en 2031, au 'grand soulagement' des analystes qui couvrent la valeur.
Le marché parisien a aussi été échaudé par le revirement de Wall Street qui, hier, a terminé largement en rouge avec -2,1% pour le Nasdaq et -1,5% pour le S&P500, un mouvement inédit par son ampleur et qui n'avait pas été observé depuis le mois d'avril dernier.
L'euphorie entourant les résultats spectaculaires de Nvidia est rapidement retombée (le titre a cédé 2,7% après un gain initial de +5%) et n'a pas suffi à éloigner les doutes sur les niveaux de valorisation des techs US.
Le mouvement le plus impressionnant revient cependant au 'VIX', l'indice de volatilité du CBOE, faisant office de 'baromètre de la peur', qui s'est envolé de 19% au-delà de 28,2 au plus haut du jour avant de terminer la séance sur une hausse vers 26.
Après plus de six mois de hausse quasi continue, la volatilité semble bel et bien de retour sur les marchés et pourrait s'imposer comme la norme jusqu'à la fin de l'année.
Ce regain de nervosité souligne avant tout le manque de confiance des investisseurs dans la poursuite du cycle de baisse des taux de la Fed, qui semblait jusqu'ici être une évidence.
Le rapport sur l'emploi, très supérieur aux attentes, publié hier aux États-Unis, a amené les investisseurs à reconsidérer les anticipations d'une nouvelle réduction du loyer de l'argent le mois prochain.
Au vu de l'évolution de l'outil FedWatch, le marché semble s'être résigné à une 'pause' de la Réserve fédérale le 17 décembre prochain, seulement 35% des traders espérant encore un geste de la banque centrale, alors qu'ils étaient plus de 98% à miser sur un nouvel assouplissement il y a encore un mois.
Dans le sillage de Wall Street, le Nikkei cédait 2,4% ce vendredi à Tokyo.
En attendant d'en savoir plus sur l'évolution des débats du côté de la Fed, la matinée en Europe a été animée par les premiers résultats des enquêtes mensuelles PMI de S&P Global auprès des directeurs d'achats du secteur privé européen.
Ainsi, l'indice flash PMI composite HCOB de l'activité globale dans la zone euro s'est établi à 52,4 en novembre, ayant très légèrement reculé par rapport à octobre (52,5), continuant ainsi de signaler une croissance soutenue de l'activité du secteur privé.
Dans l'Hexagone, l'indice PMI flash composite HCOB de l'activité globale se redresse de 47,7 en octobre à 49,9 ce mois-ci, son plus haut niveau depuis août 2024, et signale une quasi-stagnation de l'activité du secteur privé en novembre.
L'indicateur synthétique du climat des affaires en France, calculé par l'Insee à partir des réponses des chefs d'entreprise, gagne de nouveau 1 point pour s'établir à 98 en novembre, se rapprochant ainsi de sa moyenne de longue période (100).
Avec le retour des incertitudes autour de la politique de la Fed, qui risquent bien de maintenir les investisseurs sur le qui-vive, il semble peu probable que les marchés d'actions retrouvent le calme dans lequel ils baignaient depuis le début de l'année.
Du fait de la fin de la saison des résultats et du retour des indicateurs outre-Atlantique après six semaines de 'shutdown', les investisseurs vont tourner leur attention vers l'économie américaine et la Réserve fédérale pour guetter le moindre signe sur l'état de la conjoncture et sur un éventuel changement de politique monétaire.
Cela promet encore des temps agités pour les actions, et les investisseurs qui avaient pris l'habitude de se lancer dans des rachats à bon compte après les rares accès de faiblesse qui s'étaient manifestés ces derniers temps, selon l'adage 'buy the dips', pourraient cette fois en être pour leurs frais.
Sur le compartiment obligataire, l'OAT à 10 ans évolue à 3,46% pour un Bund de même échéance à 2,69%, soit un spread de 77 pb.
À Londres, le Brent recule de 1,5%, à 62,2 USD. L'euro est stable face au billet vert, à 1,152 USD.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Veolia annonce un accord avec Enviri pour lui racheter Clean Earth, 'sa plus importante et structurante acquisition depuis la fusion avec Suez, tant pour l'accélération de sa croissance aux États-Unis que dans le secteur des déchets dangereux américain'.
Après une semaine de suspension, Ubisoft a fait son retour ce matin à 10h sur la cote parisienne, à l'occasion de la publication de ses résultats semestriels. Le groupe a publié un résultat net ajusté part du groupe de -37 millions d'euros au premier semestre de son exercice 2025-26, à comparer à une perte de -208,1 millions d'euros un an plus tôt. Le bénéfice par action dilué non IFRS ressort à -0,28 EUR, contre -1,64 EUR l'an passé. Le titre gagne près de 11% en fin de matinée.
Canal+ a annoncé hier soir s'être assuré le renouvellement de 100% de ses droits exclusifs sur la Ligue des champions, la plus prestigieuse compétition européenne de football, qu'il pourra continuer de diffuser en France jusqu'en 2031, au 'grand soulagement' des analystes qui couvrent la valeur.