Paris: rattrapé par la baisse des marchés US, la correction s'intensifie information fournie par Zonebourse 06/11/2025 à 18:21
La Bourse de Paris conclut la séance sur un repli de 1,36%, à 7964 points, plombée par les plongeons de Legrand (-12,2%), Kering (-3,8%) ou encore Pernod Ricard (-3,3%).
Après être parvenu, hier soir, à enrayer de justesse la tendance baissière à l'oeuvre depuis six séances, l'indice parisien n'a pas pu résister à la douche froide qui s'abat aujourd'hui sur Wall Street avec un Nasdaq qui s'enfonce de 1,7%, suivi par un S&P500 à -1%.
La vague de correction un peu inattendue de ce jeudi n'épargne aucune place européenne, avec -1% sur l'E-Stoxx50, -1,3% sur le DAX40.
Si les investisseurs se questionnent logiquement sur les valorisations atteintes par les valeurs américaines liées à l'IA (OpenAI souhaiterait obtenir une garantie d'État pour les emprunts massifs envisagés pour ses dépenses de développement, estimées à plus de 1000 MdsUSD), ils peuvent aussi s'interroger ce jeudi sur les signaux de faiblesse qui affectent les autres secteurs : les suppressions d'emplois en octobre ont atteint un plus haut niveau en 22 ans selon l'enquête mensuelle de Challenger.
Alors bien sûr, il y a le 'shutdown' qui commence à impacter la croissance (beaucoup de démarches administratives qui fluidifient le 'business' prennent du retard et bloquent les initiatives), mais c'est surtout le secteur privé qui enregistre un nombre inhabituel de 'départs' (licenciements, ruptures de contrat).
Parmi les rendez-vous du jour, la Banque d'Angleterre (BoE) douche les espoirs de baisse de taux et maintient son 'repo' à 4% : elle préfère attendre de disposer de nouveaux indicateurs avant de se décider lors de sa réunion de décembre. Le FT100 réagit peu et ne cède que -0,5%.
En Allemagne, la production industrielle a augmenté de 1,3% en volume en septembre 2025 par rapport au mois précédent, selon les données CVS-CJO de Destatis, après une contraction de 3,7% en août (révisée d'une estimation initiale qui était de -4,3%).
Toujours sur le front des statistiques, les ventes au détail dans la zone euro ont baissé de manière inattendue au mois de septembre, selon des données publiées jeudi par Eurostat, un repli que l'office statistique de l'Union européenne explique par une réduction des achats de carburant.
Suivant ces chiffres, les ventes de détail dans les 20 pays partageant la monnaie unique ont reculé de 0,1% en glissement mensuel, alors que les économistes anticipaient une hausse de 0,2%.
Sur le compartiment obligataire, les Bunds à 10 ans se détendent de -2 pts vers 2,654% tandis que l'OAT de même échéance efface seulement -1 pt à 3,447%.
Outre-Atlantique, le 'risk-off' fait son retour après le coup de chaud sur les rendements de mercredi soir (le '10 ans' US grimpait de +7 pts vers 4,16%) : le T-Bond 2035 se détend de -6,7 pts vers 4,0930%, le '30 ans' de -5,5 pts vers 4,682%.
Côté énergie, le Brent inverse la vapeur de +1%, à 64,2 vers -0,5% à 63,25 USD.
Sur le FOREX, l'euro grappille 0,4% face au billet vert, à 1,154 USD.
Côté cryptos, le bitcoin recule de -2,4% vers 101 500 USD, l'Ethereum de -4% vers 3300 USD.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Legrand publie un résultat net part du groupe en croissance de 7% à 892,3 millions d'euros au titre des neuf premiers mois de 2025, avec une marge opérationnelle ajustée de 20,7% après acquisitions (+0,1 point à 20,6% avant acquisitions). Le groupe confirme viser pour l'année 2025 une croissance de ses ventes (organique et par acquisition, hors effets de change) entre +10% et +12%, et une marge opérationnelle ajustée (après acquisitions) de 20,5 à 21% des ventes.
Veolia revendique des résultats des neuf premiers mois 2025 'solides, en ligne avec les objectifs annuels', avec notamment un EBIT courant en hausse organique de 7,9% à 2,74 milliards d'euros et une croissance organique de l'EBITDA de 5,4% à 5,08 MdEUR.
Engie indique estimer désormais que pour 2025, son résultat net récurrent part du groupe devrait se situer dans le haut de la fourchette de 4,4 à 5 milliards d'euros, et son EBIT hors nucléaire, dans la moitié haute de la fourchette de 8 à 9 MdEUR.
ArcelorMittal s'est déclaré optimiste quant à ses perspectives pour l'exercice 2026 après avoir dépassé les attentes du marché au 3e trimestre, des annonces qui se traduisaient par une nette hausse de son titre dans les premiers échanges à la Bourse de Paris. Le premier sidérurgiste mondial a dégagé un EBITDA en baisse à 1,51 milliard USD, contre 1,58 milliard un an plus tôt, mais supérieur au consensus de 1,46 milliard.
Air France-KLM chute en Bourse à la suite de la publication de résultats trimestriels inférieurs aux attentes, qui motivent d'importantes prises de bénéfices après la forte progression du titre depuis le début de l'année. Le transporteur aérien a fait état d'un chiffre d'affaires en hausse de 2,6% par rapport à l'année précédente, à 9,2 milliards d'euros.
Vallourec indique avoir été une nouvelle fois retenu par TotalEnergies pour fournir des tubes de cuvelage, de production et les accessoires associés destinés au forage de 48 puits dans le cadre du projet Associated Gas Upstream Project 2 ('AGUP2') en Irak.
Après être parvenu, hier soir, à enrayer de justesse la tendance baissière à l'oeuvre depuis six séances, l'indice parisien n'a pas pu résister à la douche froide qui s'abat aujourd'hui sur Wall Street avec un Nasdaq qui s'enfonce de 1,7%, suivi par un S&P500 à -1%.
La vague de correction un peu inattendue de ce jeudi n'épargne aucune place européenne, avec -1% sur l'E-Stoxx50, -1,3% sur le DAX40.
Si les investisseurs se questionnent logiquement sur les valorisations atteintes par les valeurs américaines liées à l'IA (OpenAI souhaiterait obtenir une garantie d'État pour les emprunts massifs envisagés pour ses dépenses de développement, estimées à plus de 1000 MdsUSD), ils peuvent aussi s'interroger ce jeudi sur les signaux de faiblesse qui affectent les autres secteurs : les suppressions d'emplois en octobre ont atteint un plus haut niveau en 22 ans selon l'enquête mensuelle de Challenger.
Alors bien sûr, il y a le 'shutdown' qui commence à impacter la croissance (beaucoup de démarches administratives qui fluidifient le 'business' prennent du retard et bloquent les initiatives), mais c'est surtout le secteur privé qui enregistre un nombre inhabituel de 'départs' (licenciements, ruptures de contrat).
Parmi les rendez-vous du jour, la Banque d'Angleterre (BoE) douche les espoirs de baisse de taux et maintient son 'repo' à 4% : elle préfère attendre de disposer de nouveaux indicateurs avant de se décider lors de sa réunion de décembre. Le FT100 réagit peu et ne cède que -0,5%.
En Allemagne, la production industrielle a augmenté de 1,3% en volume en septembre 2025 par rapport au mois précédent, selon les données CVS-CJO de Destatis, après une contraction de 3,7% en août (révisée d'une estimation initiale qui était de -4,3%).
Toujours sur le front des statistiques, les ventes au détail dans la zone euro ont baissé de manière inattendue au mois de septembre, selon des données publiées jeudi par Eurostat, un repli que l'office statistique de l'Union européenne explique par une réduction des achats de carburant.
Suivant ces chiffres, les ventes de détail dans les 20 pays partageant la monnaie unique ont reculé de 0,1% en glissement mensuel, alors que les économistes anticipaient une hausse de 0,2%.
Sur le compartiment obligataire, les Bunds à 10 ans se détendent de -2 pts vers 2,654% tandis que l'OAT de même échéance efface seulement -1 pt à 3,447%.
Outre-Atlantique, le 'risk-off' fait son retour après le coup de chaud sur les rendements de mercredi soir (le '10 ans' US grimpait de +7 pts vers 4,16%) : le T-Bond 2035 se détend de -6,7 pts vers 4,0930%, le '30 ans' de -5,5 pts vers 4,682%.
Côté énergie, le Brent inverse la vapeur de +1%, à 64,2 vers -0,5% à 63,25 USD.
Sur le FOREX, l'euro grappille 0,4% face au billet vert, à 1,154 USD.
Côté cryptos, le bitcoin recule de -2,4% vers 101 500 USD, l'Ethereum de -4% vers 3300 USD.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Legrand publie un résultat net part du groupe en croissance de 7% à 892,3 millions d'euros au titre des neuf premiers mois de 2025, avec une marge opérationnelle ajustée de 20,7% après acquisitions (+0,1 point à 20,6% avant acquisitions). Le groupe confirme viser pour l'année 2025 une croissance de ses ventes (organique et par acquisition, hors effets de change) entre +10% et +12%, et une marge opérationnelle ajustée (après acquisitions) de 20,5 à 21% des ventes.
Veolia revendique des résultats des neuf premiers mois 2025 'solides, en ligne avec les objectifs annuels', avec notamment un EBIT courant en hausse organique de 7,9% à 2,74 milliards d'euros et une croissance organique de l'EBITDA de 5,4% à 5,08 MdEUR.
Engie indique estimer désormais que pour 2025, son résultat net récurrent part du groupe devrait se situer dans le haut de la fourchette de 4,4 à 5 milliards d'euros, et son EBIT hors nucléaire, dans la moitié haute de la fourchette de 8 à 9 MdEUR.
ArcelorMittal s'est déclaré optimiste quant à ses perspectives pour l'exercice 2026 après avoir dépassé les attentes du marché au 3e trimestre, des annonces qui se traduisaient par une nette hausse de son titre dans les premiers échanges à la Bourse de Paris. Le premier sidérurgiste mondial a dégagé un EBITDA en baisse à 1,51 milliard USD, contre 1,58 milliard un an plus tôt, mais supérieur au consensus de 1,46 milliard.
Air France-KLM chute en Bourse à la suite de la publication de résultats trimestriels inférieurs aux attentes, qui motivent d'importantes prises de bénéfices après la forte progression du titre depuis le début de l'année. Le transporteur aérien a fait état d'un chiffre d'affaires en hausse de 2,6% par rapport à l'année précédente, à 9,2 milliards d'euros.
Vallourec indique avoir été une nouvelle fois retenu par TotalEnergies pour fournir des tubes de cuvelage, de production et les accessoires associés destinés au forage de 48 puits dans le cadre du projet Associated Gas Upstream Project 2 ('AGUP2') en Irak.