Paris: fin de semaine teintée de prudence, à la recherche de catalyseurs information fournie par Zonebourse 31/10/2025 à 11:17
        La Bourse de Paris recule de 0,3% ce matin, autour des 8130 points, pénalisée par AXA (-3,1%) et Saint-Gobain (-2,9%) qui décrochent après la publication, hier soir, de leurs résultats trimestriels.
Les marchés d'actions devraient se tirer sans trop d'encombre de cette semaine cruciale, que beaucoup d'observateurs considéraient comme la plus décisive du quatrième trimestre au vu des nombreux éléments susceptibles de faire trébucher des indices boursiers jugés richement valorisés.
À ce stade de la semaine, le CAC 40 accuse un repli limité de l'ordre de 0,8%, pénalisé par la lourdeur des valeurs bancaires.
La baisse des taux décidée mercredi par la Fed s'est accompagnée d'une posture jugée plus prudente de la part de son président Jerome Powell, qui a conduit les opérateurs à revoir à la baisse leurs anticipations d'assouplissement monétaire.
Les investisseurs s'interrogent en particulier sur la division inhabituelle qui semble frapper le comité stratégique de la banque centrale américaine, mais se montrent malgré tout optimistes sur les chances d'une nouvelle réduction du loyer de l'argent le 10 décembre, jugeant que beaucoup d'événements pourraient évoluer d'ici là.
'Si on met de côté l'actualité au jour le jour et qu'on prend un peu de recul, le contexte reste extrêmement favorable pour les actifs risqués', assure Michael Brown, analyste marchés chez Pepperstone.
'Les taux directeurs de la Fed reviennent progressivement vers un niveau neutre, qu'il y ait une nouvelle baisse au mois de décembre ou non, et son bilan s'approche lui aussi de son point d'équilibre', fait valoir le stratégiste.
'Ajoutez à cela une économie toujours solide, des résultats d'entreprises robustes, la réouverture imminente de la fenêtre de rachats d'actions, et la peur de manquer le train de la hausse (FOMO) qui monte à l'approche de la fin d'année, et on obtient un cocktail explosif qui continue de pousser naturellement les marchés vers le haut', conclut-il.
De son côté, la BCE a maintenu ses taux hier et rien de plus n'est ressorti de la conférence de presse de sa présidente, Christine Lagarde, qui a estimé que la politique de l'institution basée à Francfort se trouvait dans 'une bonne position'.
Dans ces conditions, et au vu du timide réchauffement des relations commerciales entre Washington et Pékin, beaucoup de professionnels estiment que les Bourses mondiales devraient continuer sur leur lancée haussière d'ici à la fin de l'année, voire jusqu'au début du prochain exercice.
Aux États-Unis, le S&P 500 devrait ainsi atteindre le niveau des 7300 points dans le courant du premier semestre 2026, à en croire les projections de SG et d'UBS, ce qui représente un gain supplémentaire de quelque 7% en comparaison des niveaux actuels.
La semaine a également été marquée par la publication de nombreux résultats trimestriels des deux côtés de l'Atlantique.
Les grandes valeurs de la tech américaines, principaux moteurs de la performance des marchés ces derniers mois, ont dans l'ensemble dépassé les attentes sur le trimestre écoulé, mais la montée en puissance de leurs investissements dans l'IA a surpris les marchés par son ampleur.
'Les questionnements sur les montants d'investissement, qui devraient s'accroître en 2026, par les entreprises américaines de la tech sont légitimes. Mais ils ne justifient en rien l'amplitude des baisses observées. Nous suspectons que ces chutes conséquentes, par exemple visant Meta, sont l'oeuvre de flux vendeurs de la part des fonds spéculatifs', notait ce matin Christopher Dembik, conseiller en investissements chez Pictet AM.
Hier soir, les publications largement supérieures aux attentes d'Apple et d'Amazon ont permis aux 'futures' sur les principaux indices new-yorkais de repartir à la hausse ce matin et d'assurer à Wall Street de finir la semaine sur des gains confortables, sauf événement majeur imprévu.
En attendant, les marchés viennent de prendre connaissance du taux d'inflation annuel de la zone euro. Celui-ci est estimé à 2,1% en octobre 2025, contre 2,2% en septembre selon une estimation rapide publiée par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne.
Le rythme des publications de résultats est également appelé à ralentir, seuls les 'majors' pétrolières américaines Chevron et ExxonMobil ayant prévu de dévoiler leurs comptes à l'heure du déjeuner.
Sur le compartiment obligataire, le Bund à 10 ans évolue à 2,65% (+1pt) tandis que l'OAT de même échéance est à 3,42% (+1pt).À Londres, le Brent est stable autour des 64,7 USD le baril. L'euro cède 0,3% face au billet vert, à 1,157 USD.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, AXA a indiqué hier soir que les primes brutes émises et autres revenus étaient en hausse de 7%, à 89,4 milliards d'euros sur 9 mois. Les primes en assurance dommages sont en hausse de 5% à 46,2 milliards d'euros et les primes en assurance vie et santé en hausse de 9% à 42,3 milliards d'euros.
Par ailleurs, Saint-Gobain a publié un chiffre d'affaires en hausse de +1,3% en monnaies locales au troisième trimestre. Il bénéficie d'une stabilisation à données comparables (-0,2%), portée par la bonne dynamique de l'Asie-Pacifique et de l'Amérique latine et par le retour à la croissance en Europe, malgré le repli de l'Amérique du Nord.
Enfin, Casino rapporte que son chiffre d'affaires est ressorti à un peu plus de 2 milliards d'euros sur la période allant de juillet à septembre, soit une hausse de 0,5% en données comparables, à la faveur d'une progression de 1,1% de ses enseignes de proximité telles que Monoprix, Franprix ou Naturalia.
Les marchés d'actions devraient se tirer sans trop d'encombre de cette semaine cruciale, que beaucoup d'observateurs considéraient comme la plus décisive du quatrième trimestre au vu des nombreux éléments susceptibles de faire trébucher des indices boursiers jugés richement valorisés.
À ce stade de la semaine, le CAC 40 accuse un repli limité de l'ordre de 0,8%, pénalisé par la lourdeur des valeurs bancaires.
La baisse des taux décidée mercredi par la Fed s'est accompagnée d'une posture jugée plus prudente de la part de son président Jerome Powell, qui a conduit les opérateurs à revoir à la baisse leurs anticipations d'assouplissement monétaire.
Les investisseurs s'interrogent en particulier sur la division inhabituelle qui semble frapper le comité stratégique de la banque centrale américaine, mais se montrent malgré tout optimistes sur les chances d'une nouvelle réduction du loyer de l'argent le 10 décembre, jugeant que beaucoup d'événements pourraient évoluer d'ici là.
'Si on met de côté l'actualité au jour le jour et qu'on prend un peu de recul, le contexte reste extrêmement favorable pour les actifs risqués', assure Michael Brown, analyste marchés chez Pepperstone.
'Les taux directeurs de la Fed reviennent progressivement vers un niveau neutre, qu'il y ait une nouvelle baisse au mois de décembre ou non, et son bilan s'approche lui aussi de son point d'équilibre', fait valoir le stratégiste.
'Ajoutez à cela une économie toujours solide, des résultats d'entreprises robustes, la réouverture imminente de la fenêtre de rachats d'actions, et la peur de manquer le train de la hausse (FOMO) qui monte à l'approche de la fin d'année, et on obtient un cocktail explosif qui continue de pousser naturellement les marchés vers le haut', conclut-il.
De son côté, la BCE a maintenu ses taux hier et rien de plus n'est ressorti de la conférence de presse de sa présidente, Christine Lagarde, qui a estimé que la politique de l'institution basée à Francfort se trouvait dans 'une bonne position'.
Dans ces conditions, et au vu du timide réchauffement des relations commerciales entre Washington et Pékin, beaucoup de professionnels estiment que les Bourses mondiales devraient continuer sur leur lancée haussière d'ici à la fin de l'année, voire jusqu'au début du prochain exercice.
Aux États-Unis, le S&P 500 devrait ainsi atteindre le niveau des 7300 points dans le courant du premier semestre 2026, à en croire les projections de SG et d'UBS, ce qui représente un gain supplémentaire de quelque 7% en comparaison des niveaux actuels.
La semaine a également été marquée par la publication de nombreux résultats trimestriels des deux côtés de l'Atlantique.
Les grandes valeurs de la tech américaines, principaux moteurs de la performance des marchés ces derniers mois, ont dans l'ensemble dépassé les attentes sur le trimestre écoulé, mais la montée en puissance de leurs investissements dans l'IA a surpris les marchés par son ampleur.
'Les questionnements sur les montants d'investissement, qui devraient s'accroître en 2026, par les entreprises américaines de la tech sont légitimes. Mais ils ne justifient en rien l'amplitude des baisses observées. Nous suspectons que ces chutes conséquentes, par exemple visant Meta, sont l'oeuvre de flux vendeurs de la part des fonds spéculatifs', notait ce matin Christopher Dembik, conseiller en investissements chez Pictet AM.
Hier soir, les publications largement supérieures aux attentes d'Apple et d'Amazon ont permis aux 'futures' sur les principaux indices new-yorkais de repartir à la hausse ce matin et d'assurer à Wall Street de finir la semaine sur des gains confortables, sauf événement majeur imprévu.
En attendant, les marchés viennent de prendre connaissance du taux d'inflation annuel de la zone euro. Celui-ci est estimé à 2,1% en octobre 2025, contre 2,2% en septembre selon une estimation rapide publiée par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne.
Le rythme des publications de résultats est également appelé à ralentir, seuls les 'majors' pétrolières américaines Chevron et ExxonMobil ayant prévu de dévoiler leurs comptes à l'heure du déjeuner.
Sur le compartiment obligataire, le Bund à 10 ans évolue à 2,65% (+1pt) tandis que l'OAT de même échéance est à 3,42% (+1pt).À Londres, le Brent est stable autour des 64,7 USD le baril. L'euro cède 0,3% face au billet vert, à 1,157 USD.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, AXA a indiqué hier soir que les primes brutes émises et autres revenus étaient en hausse de 7%, à 89,4 milliards d'euros sur 9 mois. Les primes en assurance dommages sont en hausse de 5% à 46,2 milliards d'euros et les primes en assurance vie et santé en hausse de 9% à 42,3 milliards d'euros.
Par ailleurs, Saint-Gobain a publié un chiffre d'affaires en hausse de +1,3% en monnaies locales au troisième trimestre. Il bénéficie d'une stabilisation à données comparables (-0,2%), portée par la bonne dynamique de l'Asie-Pacifique et de l'Amérique latine et par le retour à la croissance en Europe, malgré le repli de l'Amérique du Nord.
Enfin, Casino rapporte que son chiffre d'affaires est ressorti à un peu plus de 2 milliards d'euros sur la période allant de juillet à septembre, soit une hausse de 0,5% en données comparables, à la faveur d'une progression de 1,1% de ses enseignes de proximité telles que Monoprix, Franprix ou Naturalia.