Paris: enfonce les 7700 pts, Teleperformance et Axa décrochent information fournie par Cercle Finance 01/08/2025 à 11:02
(Zonebourse.com) - La Bourse de Paris cède près de 1,6 % ce matin, autour des 7 645 pts, plombée par Teleperformance (-15,8 %), Axa (-5,8 %) ou encore Accor (-4 %).
Les investisseurs continuent de digérer une semaine chargée, marquée par l'accord commercial entre les États-Unis et l'Union européenne, les annonces de la Fed et de nombreux résultats d'entreprises.
L'attention des marchés se tournera en début d'après-midi vers les derniers chiffres de l'emploi américain, qui pourraient s'avérer déterminants dans l'évolution de la politique monétaire de la Réserve fédérale.
Alors que Jerome Powell, le président de l'institution, a clairement conditionné ce mercredi de futures baisses de taux à un affaiblissement du marché du travail, les investisseurs se mettent à espérer des chiffres moins bons que prévu, mais une certaine prudence reste de mise compte tenu de la vigueur des précédentes livraisons.
Les économistes attendent en moyenne 105 000 créations de postes en juillet, ce qui marquerait un net ralentissement après les 147 000 postes créés en juin, avec un taux de chômage anticipé en hausse de 0,1 point à 4,2 %.
En attendant, l'indice PMI HCOB pour l'industrie manufacturière de la zone euro, produit par S&P Global, a atteint un sommet de trois ans, passant de 49,5 en juin à 49,8 en juillet, tout proche des 50, et a signalé une quasi-stabilisation de la conjoncture du secteur.
Si la production a continué d'augmenter, sa croissance a affiché son plus faible niveau depuis mars dernier, tandis que le volume global des nouvelles commandes est reparti à la baisse, sous l'effet notamment d'une diminution de celles à l'export.
En France, à 48,2 en juillet (après 48,1 en juin), l'indice PMI HCOB pour l'industrie manufacturière, produit par S&P Global, s'est maintenu sous la barre des 50 en juillet, continuant ainsi de signaler une détérioration modérée de la conjoncture du secteur.
Cette quasi-stagnation de l'indice PMI masque toutefois l'orientation préoccupante de certains sous-indices de l'enquête, en particulier celui des nouvelles commandes, dont la contraction accentuée entraîne un nouveau recul de la production.
Les marchés étaient aussi suspendus à l'expiration de la date butoir du 1er août que Donald Trump avait établie pour la mise en oeuvre de ses surtaxes douanières.
Le président américain a dévoilé hier soir une nouvelle salve de droits de douane massifs visant des dizaines de pays, dont le Canada, le Brésil, l'Inde, la Suisse et Taïwan.
La frénésie de résultats de sociétés des derniers jours n'est pas encore appelée à s'arrêter puisque des groupes européens de la trempe d'AXA, Daimler Truck, Engie ou Linde doivent publier leurs comptes aujourd'hui.
Aux États-Unis, ce sont les performances trimestrielles des poids lourds pétroliers Chevron et ExxonMobil qui tomberont à la mi-journée.
Hier soir, Apple a rassuré le marché avec des résultats bien meilleurs que prévu, dus notamment au retour de la croissance des ventes d'iPhone en Chine.
Mais le sentiment a été alourdi par la publication d'Amazon, la croissance de la branche 'cloud' du géant de l'Internet ayant déçu au deuxième trimestre, tout comme ses prévisions communiquées au titre du trimestre en cours.
Sur le compartiment obligataire, les US T-Bonds à 10 ans évoluent à 4,38 % (+2 pts), le Bund de même échéance est à 2,71 % (+2 pts), l'OAT est à 3,38 % (+3 pts).
À Londres, le baril de Brent recule de 1,4 %, à 71,5 $. L'euro est stable face au billet vert, à 1,141 $.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, au premier semestre 2025, Saint-Gobain affiche un résultat net part du Groupe en léger recul de 1,9 % à 1 629 MEUR, dans un contexte marqué par un environnement géopolitique incertain et des effets de change défavorables. Le bénéfice net courant reste quasiment stable à 1 797 MEUR (-1,3 %), tout comme le BNPA courant, maintenu à un niveau record de 3,63 EUR.
Teleperformance enregistre un recul de 14,4 % de son résultat net part du groupe au premier semestre 2025, à 249 MEUR. Le résultat dilué par action s'établit à 4,19 EUR, contre 4,83 EUR un an plus tôt. Le cash-flow net disponible ressort en net repli à 259 MEUR, contre 448 MEUR au S1 2024, en raison d'une hausse de la fiscalité et d'investissements accrus, notamment dans l'IA.
Renault Group annonce 'franchir une nouvelle étape clé dans son développement à l'international', grâce à l'acquisition de la participation de 51 % dans l'usine de Chennai (RNAIPL), jusqu'ici détenue par son partenaire japonais Nissan.
Depuis son démarrage en 2010, l'usine de Chennai a produit plus de 2,8 millions de véhicules - dont 1,2 million exportés vers plus de 100 pays - ainsi que 4,6 millions de moteurs et boîtes de vitesses.
Legrand annonce la signature d'un contrat pour acquérir Cogelec Développement, qui détient indirectement 5 347 065 actions Cogelec (soit au total 60,09 % du capital et 78,39 % des droits de vote), sur la base d'un prix unitaire de 29 euros (coupon 2024 détaché).
Les investisseurs continuent de digérer une semaine chargée, marquée par l'accord commercial entre les États-Unis et l'Union européenne, les annonces de la Fed et de nombreux résultats d'entreprises.
L'attention des marchés se tournera en début d'après-midi vers les derniers chiffres de l'emploi américain, qui pourraient s'avérer déterminants dans l'évolution de la politique monétaire de la Réserve fédérale.
Alors que Jerome Powell, le président de l'institution, a clairement conditionné ce mercredi de futures baisses de taux à un affaiblissement du marché du travail, les investisseurs se mettent à espérer des chiffres moins bons que prévu, mais une certaine prudence reste de mise compte tenu de la vigueur des précédentes livraisons.
Les économistes attendent en moyenne 105 000 créations de postes en juillet, ce qui marquerait un net ralentissement après les 147 000 postes créés en juin, avec un taux de chômage anticipé en hausse de 0,1 point à 4,2 %.
En attendant, l'indice PMI HCOB pour l'industrie manufacturière de la zone euro, produit par S&P Global, a atteint un sommet de trois ans, passant de 49,5 en juin à 49,8 en juillet, tout proche des 50, et a signalé une quasi-stabilisation de la conjoncture du secteur.
Si la production a continué d'augmenter, sa croissance a affiché son plus faible niveau depuis mars dernier, tandis que le volume global des nouvelles commandes est reparti à la baisse, sous l'effet notamment d'une diminution de celles à l'export.
En France, à 48,2 en juillet (après 48,1 en juin), l'indice PMI HCOB pour l'industrie manufacturière, produit par S&P Global, s'est maintenu sous la barre des 50 en juillet, continuant ainsi de signaler une détérioration modérée de la conjoncture du secteur.
Cette quasi-stagnation de l'indice PMI masque toutefois l'orientation préoccupante de certains sous-indices de l'enquête, en particulier celui des nouvelles commandes, dont la contraction accentuée entraîne un nouveau recul de la production.
Les marchés étaient aussi suspendus à l'expiration de la date butoir du 1er août que Donald Trump avait établie pour la mise en oeuvre de ses surtaxes douanières.
Le président américain a dévoilé hier soir une nouvelle salve de droits de douane massifs visant des dizaines de pays, dont le Canada, le Brésil, l'Inde, la Suisse et Taïwan.
La frénésie de résultats de sociétés des derniers jours n'est pas encore appelée à s'arrêter puisque des groupes européens de la trempe d'AXA, Daimler Truck, Engie ou Linde doivent publier leurs comptes aujourd'hui.
Aux États-Unis, ce sont les performances trimestrielles des poids lourds pétroliers Chevron et ExxonMobil qui tomberont à la mi-journée.
Hier soir, Apple a rassuré le marché avec des résultats bien meilleurs que prévu, dus notamment au retour de la croissance des ventes d'iPhone en Chine.
Mais le sentiment a été alourdi par la publication d'Amazon, la croissance de la branche 'cloud' du géant de l'Internet ayant déçu au deuxième trimestre, tout comme ses prévisions communiquées au titre du trimestre en cours.
Sur le compartiment obligataire, les US T-Bonds à 10 ans évoluent à 4,38 % (+2 pts), le Bund de même échéance est à 2,71 % (+2 pts), l'OAT est à 3,38 % (+3 pts).
À Londres, le baril de Brent recule de 1,4 %, à 71,5 $. L'euro est stable face au billet vert, à 1,141 $.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, au premier semestre 2025, Saint-Gobain affiche un résultat net part du Groupe en léger recul de 1,9 % à 1 629 MEUR, dans un contexte marqué par un environnement géopolitique incertain et des effets de change défavorables. Le bénéfice net courant reste quasiment stable à 1 797 MEUR (-1,3 %), tout comme le BNPA courant, maintenu à un niveau record de 3,63 EUR.
Teleperformance enregistre un recul de 14,4 % de son résultat net part du groupe au premier semestre 2025, à 249 MEUR. Le résultat dilué par action s'établit à 4,19 EUR, contre 4,83 EUR un an plus tôt. Le cash-flow net disponible ressort en net repli à 259 MEUR, contre 448 MEUR au S1 2024, en raison d'une hausse de la fiscalité et d'investissements accrus, notamment dans l'IA.
Renault Group annonce 'franchir une nouvelle étape clé dans son développement à l'international', grâce à l'acquisition de la participation de 51 % dans l'usine de Chennai (RNAIPL), jusqu'ici détenue par son partenaire japonais Nissan.
Depuis son démarrage en 2010, l'usine de Chennai a produit plus de 2,8 millions de véhicules - dont 1,2 million exportés vers plus de 100 pays - ainsi que 4,6 millions de moteurs et boîtes de vitesses.
Legrand annonce la signature d'un contrat pour acquérir Cogelec Développement, qui détient indirectement 5 347 065 actions Cogelec (soit au total 60,09 % du capital et 78,39 % des droits de vote), sur la base d'un prix unitaire de 29 euros (coupon 2024 détaché).