Paris: de retour en rouge, lesté par Legrand et Schneider information fournie par Zonebourse 06/11/2025 à 11:17
Après six séances consécutives de repli, la Bourse de Paris est parvenue, hier, à interrompre cette dynamique baissière, grâce à un gain timide, mais symbolique, de 0,08%.
Le répit aura été de courte durée : l'indice parisien est à nouveau orienté à la baisse ce matin, reculant de 0,5%, à 8035 points, notamment plombé par Legrand (-10%) et Schneider Electric (-1,8%).
Si les investisseurs se questionnent logiquement sur les valorisations atteintes par les valeurs américaines liées à l'IA, les chiffres meilleurs que prévu de l'emploi ADP et de l'indice ISM des services, ont permis aux places américaines de repartir du bon pied : le S&P 500 a achevé la séance sur un gain de 0,4% tandis que le Nasdaq avançait de 0,6%.
Si le risque d'un marché baissier n'a pas encore totalement disparu, la récent replu a créé des signaux d'achat susceptibles de susciter quelques rachats à bon compte, jugent les spécialistes.
'On voit que le climat chaotique et l'aversion pour le risque qui avaient caractérisé les échanges de mardi se sont évaporés tout aussi vite qu'ils étaient apparus', note un trader.
'Tout comme la vague de 'risk-off' ne trouvait sa source dans aucun déclencheur évident, le rebond d'hier n'a pas reposé, non plus, sur un catalyseur précis, ce qui renforce bien l'idée que ce retrait s'apparente davantage à une simple pause destinée à permettre aux investisseurs de reprendre leur souffle plutôt qu'à une fin du rally haussier', ajoute le professionnel.
Autre élément encourageant, le CAC a réussi à préserver le support psychologique important des 8000 points malgré les turbulences des derniers jours.
Mais les facteurs techniques ne constitueront pas les seuls repères des investisseurs au cours des jours à venir.
Sachant que les craintes d'un assouplissement monétaire moins rapide que prévu de la part des grandes banques centrales ont également pesé sur les marchés récemment, les intervenants espèrent être rassurés aujourd'hui par les annonces de la Banque d'Angleterre (BoE) qui devrait abaisser ses taux à l'heure du déjeuner, même si l'institution pourrait aussi préférer attendre de disposer de nouveaux indicateurs avant de se décider lors de sa réunion de décembre.
En Allemagne, la production industrielle a augmenté de 1,3% en volume en septembre 2025 par rapport au mois précédent, selon les données CVS-CJO de Destatis, après une contraction de 3,7% en août (révisée d'une estimation initiale qui était de -4,3%).
Sur le compartiment obligataire, le taux des Bunds à 10 ans est stable vers 2,66% tandis que l'OAT de même échéance évolue à 3,45%.À Londres, le Brent gagne 1%, à 64,2 USD. L'euro grappille 0,2% face au billet vert, à 1,151 USD.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Legrand publie un résultat net part du groupe en croissance de 7% à 892,3 millions d'euros au titre des neuf premiers mois de 2025, avec une marge opérationnelle ajustée de 20,7% après acquisitions (+0,1 point à 20,6% avant acquisitions). Le groupe confirme viser pour l'année 2025 une croissance de ses ventes (organique et par acquisition, hors effets de change) entre +10% et +12%, et une marge opérationnelle ajustée (après acquisitions) de 20,5 à 21% des ventes.
Veolia revendique des résultats des neuf premiers mois 2025 'solides, en ligne avec les objectifs annuels', avec notamment un EBIT courant en hausse organique de 7,9% à 2,74 milliards d'euros et une croissance organique de l'EBITDA de 5,4% à 5,08 MdEUR.
Engie indique estimer désormais que pour 2025, son résultat net récurrent part du groupe devrait se situer dans le haut de la fourchette de 4,4 à 5 milliards d'euros, et son EBIT hors nucléaire, dans la moitié haute de la fourchette de 8 à 9 MdEUR.
ArcelorMittal s'est déclaré optimiste quant à ses perspectives pour l'exercice 2026 après avoir dépassé les attentes du marché au 3e trimestre, des annonces qui se traduisaient par une nette hausse de son titre dans les premiers échanges à la Bourse de Paris. Le premier sidérurgiste mondial a dégagé un EBITDA en baisse à 1,51 milliard d'USD, contre 1,58 milliard un an plus tôt, mais supérieur au consensus de 1,46 milliard.
Air France-KLM chute en Bourse à la suite de la publication de résultats trimestriels inférieurs aux attentes, qui motivent d'importantes prises de bénéfices après la forte progression du titre depuis le début de l'année. Le transporteur aérien a fait état d'un chiffre d'affaires en hausse de 2,6% par rapport à l'année précédente, à 9,2 milliards d'euros.
Vallourec indique avoir été une nouvelle fois retenu par TotalEnergies pour fournir des tubes de cuvelage, de production et les accessoires associés destinés au forage de 48 puits dans le cadre du projet Associated Gas Upstream Project 2 ('AGUP2') en Irak.
Le répit aura été de courte durée : l'indice parisien est à nouveau orienté à la baisse ce matin, reculant de 0,5%, à 8035 points, notamment plombé par Legrand (-10%) et Schneider Electric (-1,8%).
Si les investisseurs se questionnent logiquement sur les valorisations atteintes par les valeurs américaines liées à l'IA, les chiffres meilleurs que prévu de l'emploi ADP et de l'indice ISM des services, ont permis aux places américaines de repartir du bon pied : le S&P 500 a achevé la séance sur un gain de 0,4% tandis que le Nasdaq avançait de 0,6%.
Si le risque d'un marché baissier n'a pas encore totalement disparu, la récent replu a créé des signaux d'achat susceptibles de susciter quelques rachats à bon compte, jugent les spécialistes.
'On voit que le climat chaotique et l'aversion pour le risque qui avaient caractérisé les échanges de mardi se sont évaporés tout aussi vite qu'ils étaient apparus', note un trader.
'Tout comme la vague de 'risk-off' ne trouvait sa source dans aucun déclencheur évident, le rebond d'hier n'a pas reposé, non plus, sur un catalyseur précis, ce qui renforce bien l'idée que ce retrait s'apparente davantage à une simple pause destinée à permettre aux investisseurs de reprendre leur souffle plutôt qu'à une fin du rally haussier', ajoute le professionnel.
Autre élément encourageant, le CAC a réussi à préserver le support psychologique important des 8000 points malgré les turbulences des derniers jours.
Mais les facteurs techniques ne constitueront pas les seuls repères des investisseurs au cours des jours à venir.
Sachant que les craintes d'un assouplissement monétaire moins rapide que prévu de la part des grandes banques centrales ont également pesé sur les marchés récemment, les intervenants espèrent être rassurés aujourd'hui par les annonces de la Banque d'Angleterre (BoE) qui devrait abaisser ses taux à l'heure du déjeuner, même si l'institution pourrait aussi préférer attendre de disposer de nouveaux indicateurs avant de se décider lors de sa réunion de décembre.
En Allemagne, la production industrielle a augmenté de 1,3% en volume en septembre 2025 par rapport au mois précédent, selon les données CVS-CJO de Destatis, après une contraction de 3,7% en août (révisée d'une estimation initiale qui était de -4,3%).
Sur le compartiment obligataire, le taux des Bunds à 10 ans est stable vers 2,66% tandis que l'OAT de même échéance évolue à 3,45%.À Londres, le Brent gagne 1%, à 64,2 USD. L'euro grappille 0,2% face au billet vert, à 1,151 USD.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Legrand publie un résultat net part du groupe en croissance de 7% à 892,3 millions d'euros au titre des neuf premiers mois de 2025, avec une marge opérationnelle ajustée de 20,7% après acquisitions (+0,1 point à 20,6% avant acquisitions). Le groupe confirme viser pour l'année 2025 une croissance de ses ventes (organique et par acquisition, hors effets de change) entre +10% et +12%, et une marge opérationnelle ajustée (après acquisitions) de 20,5 à 21% des ventes.
Veolia revendique des résultats des neuf premiers mois 2025 'solides, en ligne avec les objectifs annuels', avec notamment un EBIT courant en hausse organique de 7,9% à 2,74 milliards d'euros et une croissance organique de l'EBITDA de 5,4% à 5,08 MdEUR.
Engie indique estimer désormais que pour 2025, son résultat net récurrent part du groupe devrait se situer dans le haut de la fourchette de 4,4 à 5 milliards d'euros, et son EBIT hors nucléaire, dans la moitié haute de la fourchette de 8 à 9 MdEUR.
ArcelorMittal s'est déclaré optimiste quant à ses perspectives pour l'exercice 2026 après avoir dépassé les attentes du marché au 3e trimestre, des annonces qui se traduisaient par une nette hausse de son titre dans les premiers échanges à la Bourse de Paris. Le premier sidérurgiste mondial a dégagé un EBITDA en baisse à 1,51 milliard d'USD, contre 1,58 milliard un an plus tôt, mais supérieur au consensus de 1,46 milliard.
Air France-KLM chute en Bourse à la suite de la publication de résultats trimestriels inférieurs aux attentes, qui motivent d'importantes prises de bénéfices après la forte progression du titre depuis le début de l'année. Le transporteur aérien a fait état d'un chiffre d'affaires en hausse de 2,6% par rapport à l'année précédente, à 9,2 milliards d'euros.
Vallourec indique avoir été une nouvelle fois retenu par TotalEnergies pour fournir des tubes de cuvelage, de production et les accessoires associés destinés au forage de 48 puits dans le cadre du projet Associated Gas Upstream Project 2 ('AGUP2') en Irak.