McQueen, propriété de Kering, envisage des suppressions de postes à son siège
information fournie par Boursorama avec AFP 23/10/2025 à 15:36

( AFP / CARL DE SOUZA )

La marque de mode McQueen, propriété du groupe de luxe Kering qui tente de se redresser, "lance un examen stratégique" et envisage 55 suppressions de postes à son siège londonien, a-t-on appris jeudi auprès de Kering confirmant une information de WWD.

Ces 55 postes correspondent à 20% des effectifs du siège, a précisé Kering.

McQueen a "lancé un programme visant à ramener l’entreprise à une rentabilité durable au cours des trois prochaines années", selon une déclaration transmise au site américain spécialisé Women's Wear daily (WWD).

"Dans le cadre d’une révision stratégique complète de nos opérations mondiales, nous restructurons notre siège britannique et réduisons la complexité de nos marchés internationaux", ajoute la marque.

Kering "soutient pleinement McQueen dans le cadre de sa transformation stratégique. Nous sommes convaincus que les mesures prises renforceront la position de la Maison sur le marché mondial du luxe, et lui permettront d’être parfaitement en ligne avec ses objectifs stratégiques et ses besoins opérationnels", selon un déclaration transmise à l'AFP.

McQueen est une des marques du groupe de luxe Kering qui détient également Gucci, Yves Saint Laurent, Balenciaga et Bottega Veneta. Son chiffre d'affaires n'est pas détaillé mais la division "autres maisons" à laquelle la marque appartient, a réalisé des ventes en baisse de 5% à 652 millions au troisième trimestre.

Mercredi, Kering a publié un chiffre d'affaires en recul de 10% au troisième trimestre à 3,4 milliards d'euros, toujours plombé par sa marque phare Gucci, mais au-dessus des attentes du marché. Il s'agissait de la première publication financière depuis l'arrivée en septembre du nouveau directeur général Luca de Meo qui entend redresser la barre.

Le groupe avait annoncé dimanche soir vendre pour 4 milliards d'euros à l'Oréal sa division beauté.

"Nous devrons continuer à nous désendetter et, là où cela s'impose, rationaliser, réorganiser et repositionner certaines de nos marques", avait déclaré Luca de Meo lors de sa nomination.

Mercredi, le directeur général adjoint de Kering, Jean-Marc Duplaix, a rappelé lors d'un échange avec les analystes financiers que "concernant le portefeuille, nous examinerons, bien sûr, de manière très ouverte, comme nous l'avons toujours fait, la pertinence des actifs que nous détenons".