Marché: le timide rebond amorcé hier devrait se prolonger information fournie par Cercle Finance 04/06/2025 à 08:30
(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris est attendue en légère hausse mercredi à l'ouverture avant plusieurs indicateurs économiques qui devraient donner un aperçu de la conjoncture des deux côtés de l'Atlantique.
Vers 8h15, le contrat à terme - livraison fin juin - sur l'indice CAC 40 progresse de 34,5 points à 7794 points, annonçant un début de séance en territoire positif.
Le marché parisien avait réussi à se remettre dans le bon sens de la marche hier en clôturant sur un gain de 0,3% à 7763 points, après avoir enchaîné cinq séances consécutives dans le rouge.
Les investisseurs pourraient adopter une attitude plus attentiste ce matin, avant la publication d'une série de statistiques qui aideront à déterminer l'évolution de la politique monétaire des grandes banques centrales.
Les indices PMI définitifs mesurant l'activité dans le secteur des services en Europe seront particulièrement surveillés à la veille des décisions monétaires de la Banque centrale européenne (BCE), surtout si la situation continue de se dégrader.
Dans leurs versions préliminaires, publiées il y a deux semaines, les PMI de HCOB avaient montré que le secteur tertiaire s'était replié en mai pour la première fois depuis novembre 2024, et ce à son rythme le plus soutenu depuis seize mois.
Après les chiffres de l'inflation inférieurs aux attentes dévoilés hier, ce tableau mitigé devrait conforter la perspective d'une nouvelle baisse de taux de 25 points demain, la huitième en l'espace d'un an, voire ouvrir la voie à de nouveaux assouplissements dans les mois à venir.
'Il est probable que cette baisse ne soit pas la dernière du cycle, car les responsables monétaires devront sans doute soutenir davantage l'économie une fois les effets complets des changements de politique tarifaire américaine ressentis', explique Felix Feather, économiste chez Aberdeen.
'Un pétrole moins cher, un euro plus fort et un marché du travail plus souple contribueront à contenir l'inflation à court terme, même si l'UE riposte aux Etats-Unis avec ses propres mesures tarifaires', ajoute l'analyste.
'Nous anticipons donc une nouvelle baisse des taux d'ici septembre, qui ferait passer les taux en territoire clairement accommodant', conclut-il.
Aux Etats-Unis, les investisseurs attendent les données de l'enquête ADP sur l'emploi privé, qui sera très suivi à deux jours de la parution du rapport officiel sur l'emploi de mai.
L'ISM des services, qui paraîtra dans l'après-midi, devrait quant à lui confirmer la résistance de l'économie américaine en dépit de l'incertitude liée à la mise en place des nouveaux tarifs douaniers.
Wall Street s'est un peu plus rapprochée de ses récents records mardi sous l'impulsion des semi-conducteurs qui ont profité d'un regain d'appétit pour le risque dû à la rumeur de l'imminence d'un entretien téléphonique entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping sur les relations commerciales entre les deux pays.
La tendance a également bénéficié du rapport sur l'emploi 'Jolts', qui a montré que les ouvertures de postes avaient augmenté en avril, au même titre que les embauches, ce qui témoigne de la solidité du marché du travail.
Au coup de cloche final, le Dow Jones gagnait 0,5%, le S&P 500 progressait de 0,6% et le Nasdaq s'adjugeait 0,8% pour revenir à environ 2% de ses sommets absolus.
La Bourse de Tokyo gagnait plus de 0,9% dans le sillage de New York, soutenue en outre par un affaiblissement du yen face au dollar qui favorise les valeurs exportatrices.
Avec le retour de l'appétit pour le risque, les marchés de taux se stabilisent après leur nette dégradation du début de semaine: le rendement des Treasuries à dix ans est peu changé à 4,46%.
Sur le marché des changes, le dollar remonte légèrement face à un panier de
devises de référence, ce qui fait reculer l'euro aux abords de 1,1360, tandis que les cours du pétrole paraissent vouloir marquer une pause.
Porté hier par un regain de tensions sur le front géopolitique avec les frappes ukrainiennes contre l'aviation russe, le Brent consolide ce matin de plus de 0,3% à 65,4 dollars le baril.
Le brut léger américain (WTI) cède lui 0,4%, sous les 63,2 dollars, en amont de la parution, cet après-midi, des stocks hebdomadaires de carburant aux Etats-Unis.
Vers 8h15, le contrat à terme - livraison fin juin - sur l'indice CAC 40 progresse de 34,5 points à 7794 points, annonçant un début de séance en territoire positif.
Le marché parisien avait réussi à se remettre dans le bon sens de la marche hier en clôturant sur un gain de 0,3% à 7763 points, après avoir enchaîné cinq séances consécutives dans le rouge.
Les investisseurs pourraient adopter une attitude plus attentiste ce matin, avant la publication d'une série de statistiques qui aideront à déterminer l'évolution de la politique monétaire des grandes banques centrales.
Les indices PMI définitifs mesurant l'activité dans le secteur des services en Europe seront particulièrement surveillés à la veille des décisions monétaires de la Banque centrale européenne (BCE), surtout si la situation continue de se dégrader.
Dans leurs versions préliminaires, publiées il y a deux semaines, les PMI de HCOB avaient montré que le secteur tertiaire s'était replié en mai pour la première fois depuis novembre 2024, et ce à son rythme le plus soutenu depuis seize mois.
Après les chiffres de l'inflation inférieurs aux attentes dévoilés hier, ce tableau mitigé devrait conforter la perspective d'une nouvelle baisse de taux de 25 points demain, la huitième en l'espace d'un an, voire ouvrir la voie à de nouveaux assouplissements dans les mois à venir.
'Il est probable que cette baisse ne soit pas la dernière du cycle, car les responsables monétaires devront sans doute soutenir davantage l'économie une fois les effets complets des changements de politique tarifaire américaine ressentis', explique Felix Feather, économiste chez Aberdeen.
'Un pétrole moins cher, un euro plus fort et un marché du travail plus souple contribueront à contenir l'inflation à court terme, même si l'UE riposte aux Etats-Unis avec ses propres mesures tarifaires', ajoute l'analyste.
'Nous anticipons donc une nouvelle baisse des taux d'ici septembre, qui ferait passer les taux en territoire clairement accommodant', conclut-il.
Aux Etats-Unis, les investisseurs attendent les données de l'enquête ADP sur l'emploi privé, qui sera très suivi à deux jours de la parution du rapport officiel sur l'emploi de mai.
L'ISM des services, qui paraîtra dans l'après-midi, devrait quant à lui confirmer la résistance de l'économie américaine en dépit de l'incertitude liée à la mise en place des nouveaux tarifs douaniers.
Wall Street s'est un peu plus rapprochée de ses récents records mardi sous l'impulsion des semi-conducteurs qui ont profité d'un regain d'appétit pour le risque dû à la rumeur de l'imminence d'un entretien téléphonique entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping sur les relations commerciales entre les deux pays.
La tendance a également bénéficié du rapport sur l'emploi 'Jolts', qui a montré que les ouvertures de postes avaient augmenté en avril, au même titre que les embauches, ce qui témoigne de la solidité du marché du travail.
Au coup de cloche final, le Dow Jones gagnait 0,5%, le S&P 500 progressait de 0,6% et le Nasdaq s'adjugeait 0,8% pour revenir à environ 2% de ses sommets absolus.
La Bourse de Tokyo gagnait plus de 0,9% dans le sillage de New York, soutenue en outre par un affaiblissement du yen face au dollar qui favorise les valeurs exportatrices.
Avec le retour de l'appétit pour le risque, les marchés de taux se stabilisent après leur nette dégradation du début de semaine: le rendement des Treasuries à dix ans est peu changé à 4,46%.
Sur le marché des changes, le dollar remonte légèrement face à un panier de
devises de référence, ce qui fait reculer l'euro aux abords de 1,1360, tandis que les cours du pétrole paraissent vouloir marquer une pause.
Porté hier par un regain de tensions sur le front géopolitique avec les frappes ukrainiennes contre l'aviation russe, le Brent consolide ce matin de plus de 0,3% à 65,4 dollars le baril.
Le brut léger américain (WTI) cède lui 0,4%, sous les 63,2 dollars, en amont de la parution, cet après-midi, des stocks hebdomadaires de carburant aux Etats-Unis.