Les ventes de Michelin s'érodent sur 9 mois, le Bibendum abaisse ses objectifs annuels information fournie par Zonebourse 22/10/2025 à 18:26
Michelin
publie un chiffre d'affaires de 19,3 milliards d'euros sur les neuf premiers mois de 2025, en recul de 4,4% par rapport à la même période de 2024.
Cette baisse s'explique principalement par un repli des volumes, combiné à un effet de change défavorable, dans un environnement économique plus dégradé qu'anticipé au troisième trimestre.
Les volumes globaux ont chuté de 5,5%, fortement pénalisés par les activités Poids Lourd, dont les livraisons de Première monte reculent de plus de 30% sur la période. À l'inverse, les ventes de pneumatiques pour l'aviation et le secteur minier ont progressé, contribuant à maintenir un effet mix positif (+3,2%).
L'impact prix reste favorable, mais s'estompe au fil des mois sous la pression concurrentielle.
L'effet de change a amputé les ventes à hauteur de -2,3%, en raison de la dépréciation de plusieurs devises face à l'euro, notamment le dollar américain. Hors effets de périmètre et change, les ventes se contractent de 2,1%.
Par secteur, les ventes reculent de 2,5% dans l'activité Automobile et Deux-roues (à 10,5 MdEUR), de 8,1% dans le Transport routier (à 4,5 MdEUR) et de 5,0% dans les Activités de spécialités (à 4,3 MdEUR).
Dans ce contexte plus difficile, Michelin a abaissé sa guidance 2025. Le Résultat Opérationnel des Secteurs à taux de change constants est désormais attendu entre 2,6 et 3,0 milliards d'euros, contre un objectif antérieur supérieur à 3,4 milliards.
Le Free Cash-Flow avant acquisitions est revu entre 1,5 et 1,8 milliard d'euros, alors qu'il était précédemment attendu au-dessus de 1,7 milliard.
Le groupe confirme néanmoins son ambition de générer 5,5 milliards d'euros de Free Cash-Flow cumulé sur la période 2024-2026. En revanche, l'objectif 2026 de Résultat Opérationnel des Secteurs à plus de 4,2 milliards d'euros est désormais jugé inatteignable. Une nouvelle trajectoire sera communiquée en février 2026.
Cette baisse s'explique principalement par un repli des volumes, combiné à un effet de change défavorable, dans un environnement économique plus dégradé qu'anticipé au troisième trimestre.
Les volumes globaux ont chuté de 5,5%, fortement pénalisés par les activités Poids Lourd, dont les livraisons de Première monte reculent de plus de 30% sur la période. À l'inverse, les ventes de pneumatiques pour l'aviation et le secteur minier ont progressé, contribuant à maintenir un effet mix positif (+3,2%).
L'impact prix reste favorable, mais s'estompe au fil des mois sous la pression concurrentielle.
L'effet de change a amputé les ventes à hauteur de -2,3%, en raison de la dépréciation de plusieurs devises face à l'euro, notamment le dollar américain. Hors effets de périmètre et change, les ventes se contractent de 2,1%.
Par secteur, les ventes reculent de 2,5% dans l'activité Automobile et Deux-roues (à 10,5 MdEUR), de 8,1% dans le Transport routier (à 4,5 MdEUR) et de 5,0% dans les Activités de spécialités (à 4,3 MdEUR).
Dans ce contexte plus difficile, Michelin a abaissé sa guidance 2025. Le Résultat Opérationnel des Secteurs à taux de change constants est désormais attendu entre 2,6 et 3,0 milliards d'euros, contre un objectif antérieur supérieur à 3,4 milliards.
Le Free Cash-Flow avant acquisitions est revu entre 1,5 et 1,8 milliard d'euros, alors qu'il était précédemment attendu au-dessus de 1,7 milliard.
Le groupe confirme néanmoins son ambition de générer 5,5 milliards d'euros de Free Cash-Flow cumulé sur la période 2024-2026. En revanche, l'objectif 2026 de Résultat Opérationnel des Secteurs à plus de 4,2 milliards d'euros est désormais jugé inatteignable. Une nouvelle trajectoire sera communiquée en février 2026.