Les travailleurs allemands de Ford se mettent en grève alors que les tensions augmentent à propos des réductions prévues information fournie par Reuters 12/05/2025 à 14:13
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(Ajoute le contexte, l'historique tout au long de l'article)
Les travailleurs de Ford F.N dans les deux usines du constructeur automobile américain à Cologne, en Allemagne, se mettront en grève mercredi, a déclaré lundi le chef de leur comité d'entreprise, alors que les tensions augmentent au sujet des suppressions d'emplois prévues dans les opérations européennes du constructeur.
Ford a annoncé en novembre l'année dernière qu'il supprimerait environ 14 % de ses effectifs en Europe, principalement en Allemagne et en Grande-Bretagne, accusant les pertes dues à la faible demande de véhicules électriques et au manque de soutien des pouvoirs publics pour le passage à la nouvelle technologie.
L'entreprise s'est refusée à tout commentaire, invoquant les négociations en cours avec les syndicats. Le syndicat IG Metall n'a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire.
Les constructeurs automobiles du monde entier, dont Volkswagen VOWG.DE , Nissan 7201.T et GM GM.N , suppriment des emplois car la nouvelle concurrence de la Chine, la faiblesse de la demande et le coût élevé de la transition vers l'électrification pèsent sur leurs finances.
Les montagnes russes des politiques tarifaires de Donald Trump ont ajouté une pression supplémentaire, Ford rejoignant d'autres constructeurs automobiles , dont Mercedes-Benz MBGn.DE et Stellantis STLAM.MI , en retirant ses prévisions pour 2025 dans ce contexte chaotique.
Les travailleurs de Ford à Cologne ont voté la semaine dernière en faveur d'une action industrielle, les représentants des travailleurs ayant insisté à chaque étape des négociations pour que la direction trouve des mesures alternatives afin de restructurer son entreprise.
Un accord conclu en mars pour injecter 4,8 milliards de dollars dans son unité allemande à court d'argent a annulé un accord en place depuis 2006 selon lequel Ford couvrirait les pertes de la filiale allemande, ce qui a suscité des protestations de la part d'IG Metall.