Les spreads des obligations d'entreprises américaines se resserrent à leur plus bas niveau en quatre semaines, alors que la guerre commerciale s'apaise

information fournie par Reuters •28/04/2025 à 16:45

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto)) par Matt Tracy

Les spreads des obligations d'entreprises américaines se sont resserrés pour atteindre leur plus bas niveau en quatre semaines à la fin de la semaine dernière, alors que les inquiétudes concernant la guerre commerciale mondiale qui dure depuis près d'un mois semblaient s'apaiser.

Le risque de marché découlant des politiques commerciales du président Donald Trump () a ébranlé le marché des obligations d'entreprises américaines pendant plusieurs semaines après l'annonce, le 2 avril, de tarifs douaniers généralisés (). Mais ils semblent s'être calmés au cours de la semaine qui a suivi sa décision de suspendre les prélèvements sur la plupart des pays, à l'exception de la Chine.

Les spreads des obligations de qualité supérieure se sont resserrés de deux points de base vendredi pour atteindre 104 points de base, et de huit points de base au total la semaine dernière. Les spreads des obligations à haut risque, quant à eux, ont diminué de six points de base à 367 et de 49 points de base au total la semaine dernière, selon l'indice ICE BofA.

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Le rétrécissement de l'écart IG est le plus important depuis la semaine de l'élection présidentielle, a noté lundi Dan Krieter, stratège en chef du crédit chez BMO Capital Markets.

Les analystes ont attribué le rétrécissement des spreads en grande partie à l'apaisement apparent des tensions commerciales mondiales la semaine dernière. Ils ont également souligné les données montrant une économie résiliente et les caractéristiques techniques du marché.

Mais les acteurs du marché s'attendent toujours à ce que les écarts obligataires se creusent globalement au deuxième trimestre et pendant le reste de l'année, à mesure que les politiques économiques de Trump et leurs impacts se déploient davantage.

"Nous pensons toujours que les spreads sont biaisés à la hausse, même s'ils peuvent se réduire un peu plus à court terme", a déclaré Hans Mikkelsen, responsable de la stratégie de crédit chez TD Ameritrade, dans une note datée de lundi matin.

Selon M. Mikkelsen, le marché obligataire a connu une volatilité record ce mois-ci et le mois dernier en réponse à la situation des droits de douane. Il a noté que les volumes d'échanges d'obligations de bonne qualité ont augmenté de près de 14 % par rapport à la même période de l'année dernière pour atteindre un niveau record, tandis que les échanges d'obligations de pacotille ont augmenté de près de 12 %, mais sont restés en deçà des records historiques atteints en mars 2020.

Les analystes s'attendent à une nouvelle offre de 30 à 35 milliards de dollars pour les obligations de qualité supérieure cette semaine, et à une offre totale de 150 à 160 milliards de dollars pour les obligations de qualité inférieure en mai.

Quinze sociétés, dont Alphabet Inc GOOGL.O , la société mère de Google, Philip Morris PM.N et Procter & Gamble PG.N , devraient fixer le prix de leurs nouvelles obligations lundi.