Les mauvaises nouvelles sont déjà prises en compte pour l'immobilier en euros - Jefferies

8 novembre - ** Jefferies s'attend à ce que les sociétés immobilières européennes soient confrontées à des vents contraires dus aux craintes d'une récession et à des taux d'intérêt élevés, mais affirme qu'"une grande partie des mauvaises nouvelles est déjà intégrée dans les prix"

** Le secteur semble encore moins cher qu'en 2009, selon le courtier, car les prix des actions impliquent une baisse de 25 % de la valeur des portefeuilles d'actifs, contre une baisse de 20 % en 2009

**Au cours des 20 dernières années, le secteur s'est toujours bien comporté lorsque la FED a cessé d'augmenter les taux d'intérêt", indique-t-il, ajoutant que cette tendance pourrait se répéter lorsque les taux commenceront à baisser

** Cela dit, Jefferies n'y va pas de main morte et s'attend à une chute des valeurs des actifs et des évaluations jusqu'à la fin de 2024, avec de possibles baisses des notations de crédit

** Il met en garde contre un risque particulièrement élevé pour Aroundtown AT1.DE et Grand City Properties GYC.DE .

** Le courtier est plus positif sur les noms de l'immobilier de détail, citant le rendement élevé des dividendes et l'ajustement de valeur moins négatif attendu

** Il reste neutre sur les sociétés de logistique en raison du risque de récession qui n'est pas entièrement pris en compte, alors qu'il estime que la baisse de la valeur des bureaux n'a pas encore eu lieu

** Jefferies initie neuf actions immobilières avec la note "achat", neuf avec la note "maintien" et six avec la note "sous-performance"