Les intentions de la Fed prennent le pas sur l'offensive du Hamas en Israël information fournie par Le Revenu 12/10/2023 à 09:05
L'espoir d'une approche monétaire accommodante a réveillé l'optimisme des investisseurs, qui n'ont pas cédé à la panique après l'attaque surprise contre l'État hébreu, engagée le 7 octobre à partir de la bande de Gaza.
L'attaque terroriste du Hamas et la riposte militaire israélienne ont suscité au début de la semaine du 9 octobre une réaction assez mesurée des investisseurs.
Certes, le 9 octobre, avec un repli modéré des marchés d'actions et des taux longs sur les marchés obligataires, le cours du pétrole a progressé de 4%, à 88 dollars pour le baril de Brent, après la baisse des jours précédents, et le prix du gaz a, lui, bondi de 12%.
«Ces événements impliquent des protagonistes non producteurs de pétrole et dont l’impact sur la scène économique mondiale reste limité. La menace principale réside dans l’embrasement de la région, avec le risque de guerre entre l’Iran et Israël en filigrane, qui aurait des répercussions très profondes», indique Benjamin Melman, directeur des investissements d'Edmond de Rothschild AM. L’Iran est un producteur de pétrole, mais il a aussi la capacité de bloquer le détroit d’Ormuz, comme cela s’est déjà produit dans le passé. Il peut facilement détruire les sites pétroliers voisins (lire l'entretien ci-dessous).
La production gazière commence à prendre de l'importance au Moyen-Orient. Mais cette crise intervient à un moment où le marché du pétrole était déjà tendu, dans un contexte de persistance de l'inflation. Les investisseurs surveilleront donc de très près les risques d'embrasement dans la région et l'évolution du cours de l'or noir. Les emprunts
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