Les grandes manoeuvres lancées autour d'OSE Immuno avant une audience cruciale information fournie par Zonebourse 05/09/2025 à 11:43
(Zonebourse.com) - La bataille acharnée qui oppose depuis plusieurs mois la direction de la société biotechnologique française OSE Immunotherapeutics à ses investisseurs historiques, qui contestent la stratégie de l'entreprise, a pris un nouveau tour vendredi, à quelques jours d'une audience devant la justice qui pourrait s'avérer décisive.
Les trois actionnaires fondateurs et anciens dirigeants d'OSE, à savoir Emile Loria, Dominique Costantini et Alexis Peyroles, ont présenté ce matin leurs résolutions en vue de l'assemblée générale du 30 septembre, qui prévoient tout simplement le renouvellement total du conseil d'administration de l'entreprise avec l'arrivée de sept nouveaux membres.
Si leurs propositions venaient à être adoptées, le conseil se composerait de cinq administrateurs indépendants dont les actionnaires concertistes disent connaître 'l'expertise et la valeur', d'une administratrice représentant les salariés actionnaires et d'un administrateur représentant les actionnaires concertistes en la personne d'Alexis Peyroles.
Face à ces demandes, l'équipe de direction d'OSE a dénoncé une tentative visant à révoquer l'intégralité des administrateurs actuels et à prendre le contrôle total du conseil d'administration, alors que les actionnaires fondateurs ne détiennent que 20% du capital.
La société estime que cette recomposition 'brutale' au profit d'un conseil d'administration portant une stratégie 'risquée' est susceptible de mettre en péril l'exécution et la continuité des programmes cliniques, des partenariats en cours et la confiance des équipes, des partenaires et des investisseurs.
Le management reproche aux actionnaires activistes de vouloir concentrer l'essentiel des ressources de la société sur un seul actif, Tedopi (oncologie), sans feuille de route claire pour le lusvertikimab (maladies inflammatoires).
Alors qu'une audience sur le fond est programmée lundi devant le Tribunal de commerce de Nantes, ces déclarations laissent entrevoir une bataille pour les procurations ('proxy fight') en perspective de l'AG qui se tiendra à la fin du mois.
'S'il est difficile de deviner ce qui se passe réellement en arrière-plan, il semble désormais clair que la rupture entre les historiques et la gouvernance soit profonde', commentaient cette semaine les analystes d'AllInvest Securities.
'Etant donné la situation et les enjeux, l'audience du 8 septembre apparaît comme une date cruciale dont dépendra très probablement le dénouement de l'AG du 30 septembre', préviennent-ils.
Ce bras de fer semble en tout cas avoir fait une victime dans l'immédiat: le cours de Bourse d'OSE s'est replié de plus de 15% cette année, alors que bon nombre d'observateurs louent la qualité et la diversité du portefeuille de projets de l'entreprise.
Les trois actionnaires fondateurs et anciens dirigeants d'OSE, à savoir Emile Loria, Dominique Costantini et Alexis Peyroles, ont présenté ce matin leurs résolutions en vue de l'assemblée générale du 30 septembre, qui prévoient tout simplement le renouvellement total du conseil d'administration de l'entreprise avec l'arrivée de sept nouveaux membres.
Si leurs propositions venaient à être adoptées, le conseil se composerait de cinq administrateurs indépendants dont les actionnaires concertistes disent connaître 'l'expertise et la valeur', d'une administratrice représentant les salariés actionnaires et d'un administrateur représentant les actionnaires concertistes en la personne d'Alexis Peyroles.
Face à ces demandes, l'équipe de direction d'OSE a dénoncé une tentative visant à révoquer l'intégralité des administrateurs actuels et à prendre le contrôle total du conseil d'administration, alors que les actionnaires fondateurs ne détiennent que 20% du capital.
La société estime que cette recomposition 'brutale' au profit d'un conseil d'administration portant une stratégie 'risquée' est susceptible de mettre en péril l'exécution et la continuité des programmes cliniques, des partenariats en cours et la confiance des équipes, des partenaires et des investisseurs.
Le management reproche aux actionnaires activistes de vouloir concentrer l'essentiel des ressources de la société sur un seul actif, Tedopi (oncologie), sans feuille de route claire pour le lusvertikimab (maladies inflammatoires).
Alors qu'une audience sur le fond est programmée lundi devant le Tribunal de commerce de Nantes, ces déclarations laissent entrevoir une bataille pour les procurations ('proxy fight') en perspective de l'AG qui se tiendra à la fin du mois.
'S'il est difficile de deviner ce qui se passe réellement en arrière-plan, il semble désormais clair que la rupture entre les historiques et la gouvernance soit profonde', commentaient cette semaine les analystes d'AllInvest Securities.
'Etant donné la situation et les enjeux, l'audience du 8 septembre apparaît comme une date cruciale dont dépendra très probablement le dénouement de l'AG du 30 septembre', préviennent-ils.
Ce bras de fer semble en tout cas avoir fait une victime dans l'immédiat: le cours de Bourse d'OSE s'est replié de plus de 15% cette année, alors que bon nombre d'observateurs louent la qualité et la diversité du portefeuille de projets de l'entreprise.