Le PDG de Figeac Aéro passera la main "avant la fin 2028"
information fournie par Boursorama avec AFP 16/06/2025 à 10:12

( AFP / PASCAL PAVANI )

Le PDG de Figeac Aéro, Jean-Claude Maillard, a annoncé lundi qu'il passerait "avant la fin 2028" les commandes de l'entreprise spécialisée dans la sous-traitance de pièces métalliques pour l'aéronautique.

"Je suis pas inquiet. Je pense que j'aurai transmis mon entreprise avant la fin 2028, qui est l'objectif que je me suis fixé", a déclaré Jean-Claude Maillard sur BFM Business, depuis le salon aéronautique du Bourget, qui a ouvert lundi.

"Pas parce que, au-delà de 2028, les affaires vont mal tourner. Au contraire, je pense que l'industrie aéronautique va continuer à bien se porter, mais (...) il sera temps de passer la main", à l'âge de 71 ans, a-t-il ajouté, en soulignant que "quand une entreprise a un carnet de commandes important, que les marges sont bonnes, les transmissions sont plus faciles".

Figeac Aéro est revenu dans le vert lors de son exercice 2024-2025, dégageant un bénéfice net pour la première fois depuis 2019.

"On a retrouvé le chiffre d'affaires que nous faisions avant le Covid, à peu de choses près, avec des bénéfices en hausse et une génération de free cashflow (flux de trésorerie, NDLR) qui est meilleure qu'avant le Covid. Ce qui nous permet de réduire notre dette qui est le point sensible à surveiller pour Figeac Aéro", a relevé Jean-Claude Maillard.

"On a observé ces derniers mois que les problèmes de la supply chain (chaîne d'approvisionnement, NDLR) petit à petit se règlent et moi, j'ai le sentiment qu'ils sont quasiment réglés", s'est-il réjoui.

Le patron de l'entreprise aéronautique voit également la situation s'améliorer du côté des banques, qui avaient été "refroidies pendant le Covid". "Là aussi, j'observe depuis quelques mois que la situation crispée que nous avons eue en 2021, 22, 23 se détend aujourd'hui", a-t-il dit.

Les droits de douane annoncés par le président américain Donald Trump pourraient cependant peser un peu sur l'entreprise, qui possède une usine aux Etats-Unis, dans le Kansas: "6% de notre chiffre d'affaires pourrait être exposé aux droits de douane qui sont payés, je le rappelle, par les clients, pas par nous. Mais effectivement, des droits de douane diminueraient notre compétitivité par rapport à des concurrents américains."