Le CAC 40 surperforme grâce au luxe et à la communication
information fournie par AOF 09/12/2024 à 17:45

(AOF) - Le marché parisien a débuté cette semaine sur une note positive, s'offrant même le luxe de surperformer les autres Bourses européennes. L'indice CAC 40 a gagné 0,72% à 7480,14 points et l'EuroStoxx50 a progressé de 0,19% à 4986,99 points. Wall Street faisait en revanche l'objet de prises de bénéfices après ses récents records : le Dow Jones perd 0,17% vers 17h30.

Alors qu'Emmanuel Macron poursuit ses consultations en vue de la nomination d'un nouveau Premier ministre, le spread franco-allemand poursuit sa décrue. Il s'élevait à 75,3 points de base au moment de la clôture en Europe contre 76,4 points de base vendredi. Il évolue dans la fourchette de 70 à 80 points de base dans laquelle il se situait depuis le milieu de l'année.

Cette semaine sera marquée par l'inflation en novembre aux Etats-Unis mercredi et la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne, jeudi. Le taux d'intérêt de la facilité de dépôt devrait être abaissé de 25 points de base à 3%.

"Bien que les perspectives économiques se soient détériorées et que l'inflation soit légèrement meilleure qu'attendu, cela ne justifie pas, selon nous, une baisse plus importante", explique Ulrike Kastens, économiste européenne chez DWS. Elle s'attend à ce que l'objectif d'inflation de 2% soit atteint sur la période 2025-2027, ce qui, à son avis, ouvre la voie à une nouvelle réduction du taux de dépôt à 2%, limite inférieure de son estimation du taux neutre.

En attendant, cette séance a été dominée par la perspective de nouvelles mesures de relance en Chine en 2025. Le Politburo s'est engagé lundi à mettre en œuvre une politique budgétaire plus proactive et une politique monétaire "modérément souple" l'année prochaine. Il recommandait une approche monétaire "prudente" depuis 2010.

Toujours sensible à toute nouvelle en provenance de l'Empire du Milieu, le secteur du luxe a soutenu l'indice CAC 40. Vivendi s'est également distingué à la suite de l'approbation de son projet de cession. Publicis a aussi tiré son épingle du jeu alors que ses concurrents Omnicom et Interpublic vont fusionner pour donner naissance au numéro un de la publicité.