Le CAC 40 en net repli, pénalisé par les résultats d’entreprises
information fournie par AOF 31/07/2025 à 17:52

(AOF) - Les grands indices européens ont terminé la séance dans le rouge. Le CAC 40, a perdu 1,14 %, à 7 771,97 points, son plus fort repli depuis 19 juin. Il a été victime des fortes baisses d’Accor, Sanofi ou Bouygues, après leur publication semestrielle, qui n’ont pas été compensées par les bonnes performances de Société Générale ou Safran. L’EuroStoxx 50 a suivi la même trajectoire avec un recul de 1,26 %, à 5 325,05 points. Vendredi, les investisseurs continueront de surveiller les résultats d’entreprises, mais aussi le rapport mensuel sur l’emploi américain et l’inflation dans la zone euro.

À Londres, Rolls-Royce (+ 6,22 %, à 1 049,50 livres sterling) a touché un plus haut historique en Bourse après le relèvement de ses objectifs financiers annuels. Le groupe britannique est plus optimiste après avoir réalisé une excellente performance semestrielle malgré les difficultés liées à la chaîne d'approvisionnement et aux droits de douane. Sur les six premiers mois de l'année, le bénéfice sous-jacent avant impôt s'est élevé à 1,689 milliard de livres sterling, soit un bond de 63,19 % par rapport à la même période un an plus tôt.

À Paris, Société Générale (+6,88 % à 55,96 euros) est restée solidement installée en tête du CAC 40 après avoir multiplié les bonnes nouvelles lors de la publication des résultats du deuxième trimestre. Les profits plus élevés qu'attendu s'accompagnent du relèvement de certains objectifs 2025 et d'un programme de rachat d'actions de 1 milliard d'euros, plus généreux qu'anticipé. Grâce à sa progression du jour, la banque de La Défense consolide sa place de meilleure performance du CAC 40 depuis le début de l'année avec un cours multiplié par 2.

Accor (-9,60% à 44,66 euros) est lanterne rouge du CAC 40 après avoir publié des résultats semestriels marqués par un impact négatif des changes plus important que prévu. Le chiffre d'affaires a augmenté de 2,5 %, à 2,745 milliards d'euros, ressortant sous le consensus de 2,835 milliards d'euros. Le RevPAR, le revenu par chambre disponible, s'est amélioré de 4,6 %. Les effets de change ont eu un impact négatif de 69 millions d'euros, notamment à cause du real brésilien et des dollars australien et canadien. Parallèlement, l'excédent brut d'exploitation courant a connu une hausse de 9,4 %, à 552 millions d'euros, sur les six premiers mois de l'année. Cette année, il est attendu en croissance de 9% à 10% à taux de change constant. Sur la base des taux de changes attendus, il serait négativement impacté à hauteur d'environ 60 millions d'euros, a prévenu Accor.

Les chiffres macroéconomiques du jour

Au mois de juin, le taux de chômage dans la zone euro est resté stable à 6,2 %. Les analystes anticipaient une dégradation à 6,3 %.

Au mois de juillet, en Allemagne , le nombre de chômeurs a augmenté de 2 000 unités, loin des 15 000 attendus et des 11 000 observés en juin. Le taux de chômage est resté stable à 6,3 %, alors que les analystes tablaient sur une progression de 0,1 point, à 6,4 %.

Selon des données préliminaires de l’Insee, au mois de juillet, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 0,2 % en France , contre une prévision à +0,3 %. Les analystes tablaient sur une hausse de 0,4 %. En rythme annuel, l’inflation a progressé de 0,9 %, contre une estimation à +1 % et un précédent à +1 %.

L'indice des directeurs d'achat de la région de Chicago est ressorti à 47,1 en juillet alors qu'il était attendu à 41,9. Il avait atteint 40,4 en juin.

L'indice des prix PCE américain a progressé de 2,6% en juin, en rythme annuel, contre un consensus de 2,5%, après 2,4% en mai. En rythme mensuel, en juin, il est en hausse de 0,3% comme attendu après +0,2% en mai.

Aux États-Unis , les inscriptions hebdomadaires au chômage s'élèvent à 218 000 contre 222 000 attendues et après 217 000 la semaine précédente.

Sur le marché des devises, l'euro remonte face au billet vert (+0,26 %), il se négocie à 1,1437 dollar.