La nouvelle année confirme l' appétit historique pour les fonds actions information fournie par Agefi Asset Management 14/01/2022 à 10:15
(NEWSManagers.com) - On prend les mêmes, et on recommence. L'année 2022 démarre avec une importante collecte des fonds actions et monétaires, selon le " Flow Show" , le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Entre le 30 décembre 2021 et le 5 janvier 2022, les fonds actions ont attiré 25,6 milliards de dollars (22,6 milliards d'euros), contre 20,2 milliards pour les fonds monétaires, et 6,8 milliards pour les fonds obligataires.
Les flux sur les fonds monétaires et actions rythment la collecte mondiale depuis le début de la crise du Covid-19. L'année 2020 a ainsi été marquée par une très forte collecte sur le monétaire, qui a atteint 917 milliards de dollars. Elle a été suivie par une année 2021 extraordinaire pour les fonds actions, qui ont collecté 949 milliards de dollars, soit plus que la somme des deux décennies précédentes, précisent les auteurs du rapport.
Sur cette semaine, la collecte des fonds actions s'est concentrée sur les véhicules couvrant les Etats-Unis (+15,5 milliards de dollars), et plus précisément les fonds de grandes capitalisations US (+10,9 milliards). Quelques secteurs ont également enregistré des flux importants, comme les fonds immobiliers (+1,7 milliard), les financières (+1,3 milliard), l'énergie et la santé (+1,2 milliard chacun). A l'inverse, les fonds croissance et value américains ont décollecté de 2 milliards et 0,6 milliard de dollars respectivement. Dans le reste du monde, les fonds actions émergentes ont attiré 3,8 milliards de dollars, et les fonds européens 1,3 milliard, tandis que les fonds d'actions japonaises ont rendu 1,1 milliard.
Dans l'obligataire, les investisseurs ont principalement choisi des véhicules de titres d'entreprises investment grade (+4,8 milliards de dollars). Dans le souverain, un petit schisme s'est opéré, avec une collecte de 1,5 milliard de dollars pour les fonds investissant sur des titres indexés à l'inflation, tandis que ceux exposés aux titres non couverts face à ce risque ont décollecté de deux milliards.