NEW YORK, 12 février (Reuters) - Les chefs d'entreprise
considèrent toujours que des cessions d'actifs sont la meilleure
réponse à apporter aux pressions des investisseurs activistes et
aux changements technologiques, observe Ernst & Young (EY).
Ils sont ainsi 84% dans le monde à envisager de telles
cessions dans les deux années à venir, soit près du double du
pourcentage enregistré par le cabinet comptable en 2017,
pourcentage qui reste un peu en deçà du record de 2018. ( https://go.ey.com/2TFDVYk
)
Confrontées à une détérioration des perspectives de
croissance mondiale, les entreprises sont déterminées à se
recentrer sur leurs points forts et à faire la chasse aux coûts
jugés inutiles pour doper leur rentabilité.
D'autant que des investisseurs habituellement passifs
n'hésitent plus à se ranger aux côtés des investisseurs
activistes pour sommer les sociétés de faire mieux.
L'ampleur des cessions va elle aussi croissant: 70% des
chefs d'entreprise interrogés disent qu'elles seraient "à grande
échelle" contre 50% en 2018.
Néanmoins, la proportion des sociétés choisissant de céder
des actifs au motif qu'elles font piètre figure face à la
concurrence est passée de 85% en 2018 à 69%.
(David French
Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Blandine
Hénault)