L'OL confirme que le mercato d'été pèse sur ses comptes
information fournie par Boursorama avec AFP 18/11/2024 à 13:35

( AFP / REMY GABALDA )

Sous la menace d'une relégation de la part du gendarme du football français, Eagle Football Group, qui chapeaute l'Olympique lyonnais, a publié son chiffre d'affaires du premier trimestre de l'exercice 2024-2025, amoindri par un mauvais mercato d'été au niveau des ventes.

Les revenus générés par les cessions de joueurs au 30 septembre 2024 se sont élevés à 29,7 millions d'euros, contre 90,5 millions un an plus tôt sur la même période, soit une baisse de 67%, selon un communiqué du groupe.

Le chiffre intègre notamment la vente de Jake O'Brien à Everton (14,3 millions d'euros), Mamadou Sarr à Strasbourg (9,2 millions) et Mama Baldé à Brest (4,2 millions). Mais d'autres cessions envisagées ont été abandonnées.

Des résultats qui pèsent sur le chiffre d'affaires trimestriel du groupe, à 66,1 millions d'euros, contre 123,1 millions un an plus tôt.

La Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) a sévèrement puni l'OL pour son endettement, annonçant vendredi l'encadrement de sa masse salariale, une interdiction de recrutement au marché hivernal des transferts et une "rétrogradation à titre conservatoire à l'issue de la saison sportive en cours" de l'OL, actuel 5e de Ligue 1.

L'Américain John Textor, propriétaire du club, a balayé cette menace de rétrogradation au cours du week-end.

"Nous avons des ressources qui vont bien au delà du club. Nous avons des actionnaires avec des fonds et des capitaux. Personne ne permettra au club d'être relégué. Nous n'avons pas de problème d'argent. C'est un problème de perception", a argumenté samedi le dirigeant.

Il a également affirmé que la décision de la DNCG n'aurait pas d'impact sur les négociations concernant les cessions de joueurs lors du mercato d'hiver. Sans citer de nom, l'Américain compte beaucoup sur la fin de contrat de plusieurs joueurs à forte rémunération, comme Alexandre Lacazette, Anthony Lopes ou encore Nicolas Tagliafico.

Tout en affichant son "respect" pour la DNCG, John Textor a dit être "mal à l'aise" avec l'idée que cet organisme lui "dise comment mener (ses) affaires".