L'encours des mutual funds pourrait atteindre 100.000 milliards de dollars en 2020
information fournie par Agefi Asset Management  28/07/2017 à 10:30

(NEWSManagers.com) - L'encours des fonds communs de placement (" mutual funds " ) à l'échelle mondiale devait dépasser les 100.000 milliards de dollars en 2020 et atteindre les 106.300 milliards de dollars en 2021, prédit Cerulli Associates dans le cadre d'un nouveau rapport (" Global Markets 2017 : How to Succeed Internationally " ). A cette date, les actifs hors Etats-Unis devraient représenter plus de 50% du volume total, ajoute le cabinet de recherche.

Selon les chiffres de Cerulli, les " mutual funds " à travers le monde ont connu une forte croissance en 2016, leurs actifs sous gestion passant de 60.300 milliards de dollars en 2012 à 79.300 milliards de dollars à fin 2016. " La demande croissante pour les ‘mutual funds' sera soutenue dans les pays en développement par la hausse des revenus, la montée en puissance de la classe moyenne et l'amélioration de l'éducation financière, avance Cerulli. Dans les marchés développés, l'accès aux régimes de retraite à contributions définies et un plus fort accent mis sur l'épargne-retraite devraient soutenir la croissance des ‘mutual funds' " .

Pour autant, les gestionnaires d'actifs ne doivent pas s'endormir sur leurs lauriers. " Le modèle de distribution traditionnel est en train de changer et les gérants doivent investir dans la technologie et le développement de produits pour rester pertinents " , juge Cerulli. De fait, " la dynamique actuel des marchés favorise la croissance des stratégies passives " , ajoute le cabinet d'étude. " Or plus les fonds passifs grossissent plus ils deviennent inefficaces " , poursuit Cerulli. Dans ce contexte, " les gérants actifs ont donc une belle opportunité de rentrer dans l'univers lucratif de la gestion passive " , estime Cerulli. " Au lieu de chercher à rivaliser avec les acteurs qui dominent la gestion passive, ils devraient chercher à offrir des investissements de niche comme des ETF obligataires ou des fonds dits ‘strategic beta' " , poursuit le cabinet de recherche.