L'assurance maladie américaine établit un calendrier pour le troisième cycle de négociations sur les prix des médicaments

information fournie par Reuters •13/05/2025 à 01:00

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Les Centers for Medicare and Medicaid Services (CMS) ont déclaré lundi qu'ils annonceraient une liste de 15 médicaments éligibles à un troisième cycle de négociations sur les prix de Medicare au début du mois de février de l'année prochaine.

Pour la première fois, la liste comprendra des médicaments couverts par la partie B de Medicare - qui couvre les médicaments administrés dans un cabinet médical ou un hôpital - en plus des médicaments sur ordonnance couverts par la partie D de Medicare, a déclaré le CMS.

POURQUOI C'EST IMPORTANT?

Le processus de transactions des prix des médicaments a été mis en place en vertu de la loi sur la réduction de l'inflation signée par le président Joe Biden en 2022. Le premier cycle incluait les médicaments parmi les plus chers pour les régimes d'assurance Medicare couvrant les personnes âgées de 65 ans et plus ou les personnes handicapées.

Après avoir fait face aux critiques de l'industrie pharmaceutique, l'administration du président Donald Trump avait précédemment promis une "plus grande transparence" dans le processus.

CONTEXTE

La CMS a annoncé les prix de dix médicaments en août 2024, lors de sa première série de réductions après un an de pourparlers. Le deuxième cycle, qui comprend des négociations pour 15 médicaments tels que le médicament à succès pour le diabète Ozempic de Novo Nordisk NOVOb.CO , est actuellement en cours et une décision finale sur les prix est attendue d'ici le 30 novembre 2025.

Les prix négociés pour le troisième cycle entreront en vigueur le 1er janvier 2028. En outre, la CMS a déclaré qu'elle sollicitait les commentaires du public sur divers sujets afin d'améliorer la transparence et de réduire la charge administrative pour les fabricants participants.

Plus tôt dans la journée, M. Trump a signé un décret de grande portée ordonnant aux fabricants de médicaments de baisser leurs prix pour s'aligner sur ceux pratiqués dans d'autres pays, une mesure qui, selon les analystes et les experts juridiques, sera difficile à mettre en œuvre.