Klépierre : seul naufragé d'un secteur ballotté ?

information fournie par Le Revenu 13/02/2018 à 08:16

Présidée par Jean-Marc Jestin, Klépierre est la deuxième foncière européenne d’immobilier commercial. (© Klépierre)

Klépierre paye à la fois le prix des inquiétudes sur l’avenir du modèle économique des centres commerciaux. Et elle pâtit des anticipations de remontée des taux d’intérêt. Car cette question est sensible. Les foncières sont par nature des entreprises dotées d’un très fort effet de levier.

Pour Klépierre, l’endettement net représente 37% du patrimoine de 23,8 milliards d’euros. Mais ses quelque 9 milliards d’euros de dette nette à fin décembre 2017 représentent dans le même temps 79% des fonds propres. Gare aux tensions sur les taux !

Mais raisonner de la sorte est peut-être un brin trop rapide. Car la foncière a couvert le coût de sa dette, qui atteignait 1,8% en 2017.

Dès lors, une forte remontée des taux, par exemple de 2% d’ici à 2020, n’alourdirait le coût de la dette que de 0,35 %, grâce aux mécanismes de couverture mis en place.

Pas de quoi remettre en cause donc la trajectoire du résultat net courant et la capacité du groupe présidé par Jean-Marc Jestin à verser un dividende élevé.

Une décote de 11%

Au titre de 2017, la foncière détachera ainsi un coupon de 1,96 euro par action. Soit un rendement de 5,8%. C’est d’autant plus attractif que l’action s’échange moins de 13 fois le résultat récurrent estimé pour 2018.

Elle affiche même une décote de 11% sur l’actif net réévalué de liquidation de

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