Jamie Dimon, directeur général de JPMorgan, déclare à Fox Business que la dette américaine pourrait provoquer des turbulences sur les marchés obligataires information fournie par Reuters 02/06/2025 à 14:48
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(Mises à jour avec des citations du paragraphe 2) par Suzanne McGee et Nupur Anand
Le directeur général de JPMorgan Chase JPM.N , Jamie Dimon, a déclaré lundi que l'augmentation de la dette nationale américaine était une "grosse affaire" qui pourrait créer une "période difficile" pour le marché obligataire et entraîner un élargissement des écarts, a-t-il déclaré à l'émission "Mornings with Maria" de Fox Business.
Ces commentaires font écho aux avertissements qu'il avait déjà formulés au sujet des turbulences potentielles du marché, en citant l'augmentation des dépenses du gouvernement américain.
"Si les gens décident que le dollar américain n'est pas la monnaie de référence, les écarts de crédit pourraient se creuser, ce qui poserait un problème", a déclaré M. Dimon. "Cela nuirait aux personnes qui collectent des fonds. Cela concerne les petites entreprises, les prêts aux petites entreprises, la dette à haut rendement, les prêts à effet de levier, les prêts immobiliers. C'est pourquoi il faut s'inquiéter de la volatilité du marché obligataire."
L'évolution des politiques économiques américaines a fait chuter les marchés obligataires ces dernières semaines.
M. Dimon, 69 ans, est l'une des voix les plus éminentes des entreprises américaines et a régulièrement été consulté par les administrations en période de crise. Lors de la campagne présidentielle de 2024, son nom a été évoqué pour occuper des postes économiques de haut niveau au sein du gouvernement, notamment celui de secrétaire au Trésor, mais il est resté à la tête de la banque.
M. Dimon dirige le plus grand établissement de crédit américain depuis plus de 19 ans, devançant ainsi de nombreux autres directeurs généraux.
Interrogé sur le calendrier de sa succession, M. Dimon a répondu qu'il s'agissait de plusieurs années, ajoutant qu'il y aurait un moment opportun et qu'il resterait peut-être encore quelques années en tant que président ou président exécutif. "J'aime ce que je fais."