J&J augmente ses investissements aux États-Unis de 25 % sur 4 ans malgré les menaces de droits de douane information fournie par Reuters 21/03/2025 à 18:11
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Les plans comprennent quatre nouvelles usines de fabrication, à commencer par Wilson, en Caroline du Nord
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Le chiffre total de 55 milliards de dollars comprend certains engagements « déjà planifiés », selon les investisseurs
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J&J affirme qu'elle possède plus de sites de production aux États-Unis que dans d'autres pays
(Ajout d'un lien vers la Factbox sur la manière dont les entreprises réagissent aux droits de douane proposés) par Bhanvi Satija et Patrick Wingrove
Johnson & Johnson a présenté des plans visant à augmenter ses investissements aux États-Unis de 25 % pour atteindre plus de 55 milliards de dollars au cours des quatre prochaines années, alors que la menace de droits d'importation de médicaments par l'administration Trump oblige les entreprises à développer leurs activités de fabrication au niveau national.
Le géant pharmaceutique Johnson & Johnson a déclaré vendredi qu'il prévoyait de construire quatre nouvelles usines dans le cadre de son investissement, dont l'une serait implantée à Wilson, en Caroline du Nord, où il a officiellement lancé les travaux plus tôt dans la journée. Johnson & Johnson n'a pas révélé où il prévoit de construire les autres usines.
L'augmentation de 25 % est à comparer aux investissements de l'entreprise au cours des quatre dernières années. Au moins deux investisseurs ont déclaré que la plupart de ces investissements étaient déjà prévus.
« Le chiffre de 55 milliards de dollars comprend également une partie de leurs dépenses annuelles habituelles en R&D et en informatique. Ils ont donc mis beaucoup là-dedans pour arriver à un chiffre énorme et spectaculaire », a déclaré Jeff Jonas, gestionnaire de portefeuille chez Gabelli Funds, qui détient des actions de J&J.
Des entreprises américaines telles qu'Eli Lilly & LLY.N et Apple & AAPL.O investissent dans la production nationale dans le cadre de la politique de l'administration Trump visant à favoriser la fabrication locale.
Lilly s'est récemment engagé à investir 27 milliards de dollars sur cinq ans dans des usines américaines afin d'atténuer l'impact d'une éventuelle taxe de 25 % sur les importations de produits pharmaceutiques.
La taxe proposée pourrait affecter des entreprises telles que J&J et Pfizer PFE.N , qui ont des activités étendues en dehors des États-Unis.
Apple prévoit également d'investir 500 milliards de dollars aux États-Unis sur quatre ans, bien que cela puisse inclure des engagements existants.
« À court terme, ils essaient de faire pression pour obtenir une exemption tarifaire. À moyen/long terme, tout le monde s'oriente encore plus vers une stratégie de fabrication locale. Même s'il y a un accord tarifaire, l'ère du libre-échange et de la mondialisation sans restriction est révolue », a déclaré Jonas.
Selon lui, les droits de douane ne devraient pas affecter l'activité de J&J dans le secteur pharmaceutique, mais pourraient avoir un impact mineur sur l'unité des dispositifs médicaux.
J&J, le plus grand fabricant de médicaments au monde en termes de chiffre d'affaires, a déclaré qu'il possédait déjà plus d'installations de fabrication aux États-Unis que dans tout autre pays. Il prévoit également d'agrandir ses sites américains existants et de construire de nouvelles infrastructures de recherche et développement.
Brian Mulberry, gestionnaire de portefeuille chez Zacks Investment Management, investisseur de J&J, a déclaré que si J&J pouvait tirer ses futurs revenus pharmaceutiques de produits fabriqués localement, alors cela « serait certainement mieux face aux droits de douane proposés ».
Le site de J&J à Wilson, où l'entreprise prévoit d'investir plus de 2 milliards de dollars, devrait créer 5 000 emplois pendant la phase de construction, et plus de 500 postes dans l'État.
Le site produira des traitements contre le cancer et les maladies immunitaires et neurologiques, a déclaré l'entreprise basée dans le New Jersey.