Interparfums : tensions industrielles

Malgré des résultats semestriels de bonne facture, Interparfums a affiché des perspectives décevantes, le groupe étant confronté à des problèmes d’approvisionnements. Que faut-il faire du titre ?

Sans surprise, la prudente politique d’investissements menée au premier semestre a conduit à une forte amélioration de la marge opérationnelle sur une période marquée par le rebond de ventes.

Ainsi, le spécialiste des parfums sous licence a vu son résultat opérationnel grimper de 68% par rapport au niveau enregistré à la fin du premier semestre 2019. La marge d’exploitation est ressortie à 24,7%, contre 16,4% deux ans plus tôt.

Pour autant, confrontés à un second semestre qui s’annonce plus compliqué, les dirigeants d’ Interparfums ont présenté aux investisseurs un objectif de chiffre d’affaires annuel compris entre 460 et 480 millions d’euros, assorti d’une marge opérationnelle voisine de 15%.

En Bourse, la déception des observateurs s’est traduite par un repli de plus de 4% du titre le 8 septembre en cours de séance.

Face à une forte reprise de la demande, surtout aux États-Unis, Interparfums se trouve contraint dans le même temps par des problèmes d’approvisionnements liés à des pénuries de composants.

Selon les dirigeants, la perte de chiffre d’affaires serait comprise entre 30 et 40 millions d’euros sur l’année.

Aucune visibilité sur la production n’est attendue avant le premier trimestre 2022. D’ici là, la société tente de gérer au mieux ses stocks. Cependant, cette