IBM dévoile de nouveaux processeurs quantiques pour franchir la barrière de l'erreur en 2029 information fournie par Zonebourse 12/11/2025 à 14:36
IBM a dévoilé mercredi de nouveaux processeurs quantiques qui pourraient selon lui ouvrir la voie à la construction du premier ordinateur quantique à grande échelle et tolérant aux erreurs au monde d'ici à 2029.
A l'occasion de sa conférence annuelle 'Quantum Developer Conference', qui s'ouvre aujourd'hui à Atlanta (Géorgie), le groupe technologique américain a levé le voile sur le 'Quantum Nighthawk', son processeur quantique le plus avancé à ce jour, conçu avec une architecture complémentaire aux logiciels quantiques de haute performance.
Dans un communiqué, IBM explique que cette avancée doit lui permettre d'atteindre l'avantage quantique dès l'année prochaine, c'est-à-dire le moment où un ordinateur quantique sera capable de résoudre un problème mieux que toutes les méthodes classiques seules.
Cette architecture est censée permettre aux utilisateurs d'explorer des problèmes plus exigeants sur le plan informatique, nécessitant jusqu'à 5 000 portes à deux qubits, opérations d'intrication fondamentales essentielles au calcul quantique, avant l'arrivée de futures versions proposant jusqu'à 7 500 portes d'ici la fin 2026, puis jusqu'à 10 000 portes en 2027.
D'ici 2028, les systèmes basés sur Nighthawk pourraient prendre en charge jusqu'à 15 000 portes à deux qubits, prédit l'entreprise.
IBM explique prévoit par ailleurs d'étendre son logiciel quantique Qiskit en y intégrant des bibliothèques informatiques dans des domaines tels que l'apprenstissage automatique ('machine learning') et l'optimisation afin de mieux résoudre les défis fondamentaux en physique et en chimie, tels que les équations différentielles et les simulations hamiltoniennes.
Parallèlement, le groupe a démontré pour la première fois, avec son processeur expérimental 'Quantum Loon', sa capacité à mettre au point l'ensemble des composants clés nécessaires à l'informatique quantique tolérante aux erreurs.
D'après IBM, Loon va permettre de valider une nouvelle architecture permettant de mettre en oeuvre et à l'échelle les composants nécessaires à une correction d'erreurs quantiques pratique et hautement efficace.
Alors que le groupe développe ses ordinateurs quantiques, il double également sa vitesse de développement en passant à une usine de fabrication de plaquettes de processeurs quantique de pointe de 300 mm située dans son usine Albany NanoTech (New York), tout en multipliant par 10 la complexité physique des puces quantiques pour sa feuille de route en matière de tolérance aux erreurs.
A l'occasion de sa conférence annuelle 'Quantum Developer Conference', qui s'ouvre aujourd'hui à Atlanta (Géorgie), le groupe technologique américain a levé le voile sur le 'Quantum Nighthawk', son processeur quantique le plus avancé à ce jour, conçu avec une architecture complémentaire aux logiciels quantiques de haute performance.
Dans un communiqué, IBM explique que cette avancée doit lui permettre d'atteindre l'avantage quantique dès l'année prochaine, c'est-à-dire le moment où un ordinateur quantique sera capable de résoudre un problème mieux que toutes les méthodes classiques seules.
Cette architecture est censée permettre aux utilisateurs d'explorer des problèmes plus exigeants sur le plan informatique, nécessitant jusqu'à 5 000 portes à deux qubits, opérations d'intrication fondamentales essentielles au calcul quantique, avant l'arrivée de futures versions proposant jusqu'à 7 500 portes d'ici la fin 2026, puis jusqu'à 10 000 portes en 2027.
D'ici 2028, les systèmes basés sur Nighthawk pourraient prendre en charge jusqu'à 15 000 portes à deux qubits, prédit l'entreprise.
IBM explique prévoit par ailleurs d'étendre son logiciel quantique Qiskit en y intégrant des bibliothèques informatiques dans des domaines tels que l'apprenstissage automatique ('machine learning') et l'optimisation afin de mieux résoudre les défis fondamentaux en physique et en chimie, tels que les équations différentielles et les simulations hamiltoniennes.
Parallèlement, le groupe a démontré pour la première fois, avec son processeur expérimental 'Quantum Loon', sa capacité à mettre au point l'ensemble des composants clés nécessaires à l'informatique quantique tolérante aux erreurs.
D'après IBM, Loon va permettre de valider une nouvelle architecture permettant de mettre en oeuvre et à l'échelle les composants nécessaires à une correction d'erreurs quantiques pratique et hautement efficace.
Alors que le groupe développe ses ordinateurs quantiques, il double également sa vitesse de développement en passant à une usine de fabrication de plaquettes de processeurs quantique de pointe de 300 mm située dans son usine Albany NanoTech (New York), tout en multipliant par 10 la complexité physique des puces quantiques pour sa feuille de route en matière de tolérance aux erreurs.