IAG: bénéfice 2024 en hausse de 3% pour la maison mère de British Airways et Iberia information fournie par Boursorama avec AFP 28/02/2025 à 10:55
Le groupe IAG, maison mère de British Airways et Iberia, a vu son bénéfice net progresser de 3% en 2024, à 2,7 milliards d'euros, porté par une demande toujours croissante pour les voyages qui dope son chiffre d'affaires.
"Nous avons constaté une forte demande de voyages tout au long de 2024 qui se poursuit en 2025", a indiqué la compagnie dans un communiqué vendredi. "Les voyages de loisirs restent une priorité majeure pour les ménages et, ces dernières années, nous avons constaté que cette tendance s'est renforcée."
Comme les autres transporteurs aériens, IAG a subi des pertes abyssales pendant la pandémie de Covid-19, avant de rebondir fortement. Le groupe avait multiplié par six son bénéfice annuel en 2023. Son chiffre d'affaires a encore grimpé de 9% l'an dernier, à 32,1 milliards d'euros, dont l'écrasante majorité provenant des revenus passagers.
Le groupe, qui avait déjà indiqué l'été dernier reprendre le versement d'un dividende au titre de 2024, après une suspension de plusieurs années, a aussi annoncé vendredi un programme de rachat d'actions d'un milliard d'euros.
"Ces résultats soulignent la qualité de nos activités et l’efficacité de notre stratégie", a fait valoir le directeur général Luis Gallego, cité dans le communiqué, disant s'efforcer de "faire de (ses) marques le premier choix des clients, en développant le réseau et en améliorant l'offre" proposée.
Le ton de l'entreprise est plus mesuré sur les voyages d'affaires, qui ont certes "augmenté tout au long de l’année" 2024 mais "ne retrouveront pas complètement les niveaux d'avant le Covid-19, en particulier pour les voyages de courte durée et de courte distance", a-t-elle estimé.
Le groupe britannique, qui détient aussi les compagnies Vueling et Aer Lingus, a par ailleurs renoncé en août, pour la deuxième fois, à racheter la compagnie aérienne espagnole Air Europa, projet qu'elle caressait depuis 2019 pour renforcer ses liaisons vers l'Amérique latine, en raison des réticences de Bruxelles.