Hermès : une rentabilité historique

L’activité du groupe de luxe ne faiblit pas, bien au contraire. Au deuxième trimestre, ses ventes ont progressé de 11,6% à données comparables après un bond de 10,8% au premier trimestre.

Cœur de métier d’ Hermès , la maroquinerie reste le principal moteur de croissance avec un gain de 8,4% sur la période (+7,5% au premier trimestre). La maison de luxe profite à la fois du succès des collections iconiques (Kelly, Birkin, Bolide, etc.) et des nouvelles lignes comme les sacs Roulis, Lyndy et Cinhetic.

La société bénéficie par ailleurs de la bonne dynamique de ses autres métiers, à l’instar des vêtements et accessoires (+16,4%), des soies et textiles (+7,8%), de la bijouterie et de la gamme Hermès Maison (+25,2%). Par zones géographiques, notons que les ventes se reprennent en France (+9,9%) ainsi que sur le continent américain (+15,9%).

Outre cette excellente performance commerciale, la bonne nouvelle provient de l’impact de change qui aura, contrairement à ce que les analystes avaient anticipé, un effet positif sur le résultat opérationnel courant du premier semestre.

Les dirigeants ont précisé que la marge opérationnelle courante «devrait être proche du niveau record atteint au premier semestre 2017», soit 34,3%.

En Bourse, après la correction de 16% observée en juin, l’action se reprend, appuyée par les relèvements

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