Grogne des agriculteurs : "Il est prévu que nous nous parlions" avec Gabriel Attal ce lundi, annonce le patron de la FNSEA information fournie par Boursorama avec Media Services 29/01/2024 à 11:39
"Notre objectif n'est pas d'ennuyer ou de pourrir la vie des Français, c'est de mettre la pression sur le gouvernement pour faire que rapidement on trouve des solutions de sortie de crise", a fait savoir le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, ce lundi 29 janvier au micro de RTL.
La grogne des agriculteurs ne faiblit pas. Au micro de RTL ce lundi 29 janvier, le président de la FNSEA Arnaud Rousseau a annoncé qu'il était "prévu" qu'il parle avec le Premier ministre Gabriel Attal dans la journée.
Dès vendredi soir, juste après les annonces de mesures d'urgence par le chef du gouvernement, le responsable du syndicat agricole majoritaire avait signalé qu'il était prêt à rencontrer le chef du gouvernement dès le lendemain pour évoquer la situation. "Il est prévu que nous nous parlions (dans la journée) avec le Premier ministre mais au moment où je vous parle, je ne sais pas à quelle heure", a-t-il dit ce lundi.
Sur la poursuite des blocages de routes et autoroutes, "notre objectif n'est pas d'ennuyer ou de pourrir la vie des Français, c'est de mettre la pression sur le gouvernement pour faire que rapidement on trouve des solutions de sortie de crise", a déclaré Arnaud Rousseau. La capitale "va être entourée par un certain nombre de convois de tracteurs mais à bonne distance parce qu'on ne souhaite pas de violence", a-t-il détaillé, précisant que les agriculteurs prévoient d'être "entre 30 et 40 kilomètres de la capitale sur les principaux axes autoroutiers à partir de 14h". "On fait monter la pression parce qu'on a compris que quand c'était loin de Paris il n'y avait pas de réception du message", a souligné le responsable.
La mobilisation va se poursuivre "partout en France, dans tous les territoires, avec l'objectif très concret d'avoir des annonces de mesures d'urgence qui concernent les fondements de notre métier", a-t-il dit, évoquant les prix et la réciprocité des normes pour les produits importés.