Genticel : Benedikt Timmerman répond à nos questions information fournie par Le Revenu 28/01/2016 à 23:56
Les résultats cliniques à 12 mois de la phase clinique intermédiaire (phase II) mené avec ProCervix vous ont-ils déçu ?
Benedikt Timmerman :
Au contraire, ces résultats sont enthousiasmants. Cela fait dix ans que nous travaillons sur ce produit et nous connaissons bien son positionnement. Les résultats obtenus dans le sous-groupe des « patientes à cytologie normale » est statistiquement significatif. Cela corrobore parfaitement les données que nous avions obtenues en phase I. Et, en ce qui concerne les patientes dont la cytologie est anormale, nous nous doutions que l’action de Procervix pourrait prendre du temps, car il y a une phase d’«explosion virale» qui empêche l'immunothérapiee vaccin d’agir immédiatement. In fine, nous avons de bonnes raisons de croire que les résultats à 18 mois pourront démontrer la capacité de Procervix à agir aussi sur cette population de patientes. Et même si ce n'est pas le cas, comme solution de repli, nous pourrons toujours continuer le développement clinique uniquement chez des patientes HPV+ dont la cytologie est normale et qui représente quand même 70% de la population ciblée.
Recruter des patientes infectées par les génotypes 16 et 18 du HPV et dont la cytologie du col de l’utérus est normale est plus difficile. Est-ce un défi ?
Benedikt Timmerman :
Il est vrai