NANTES, 6 décembre (Reuters) - La cour administrative
d'appel de Nantes a débouté vendredi les opposants aux 62
éoliennes off-shore des îles d'Yeu et Noirmoutier (Vendée), qui
voulaient faire annuler la convention de concession
d'utilisation du domaine public conclue en octobre 2018 entre
l'Etat et la filiale d'Engie (ex-GDF Suez).
"S'agissant des incidences du projet sur les paysages (...),
compte tenu de la distance par rapport à la côté (...), la
visibilité d'ensemble [du parc éolien] apparaît limitée",
explique la cour administrative d'appel de Nantes dans un
communiqué.
"Les impacts environnementaux (...) ont été réduits en
raison du choix effectué par la société de recourir à des
éoliennes de grande puissance, ce qui a pour effet de limiter le
nombre d'éoliennes et, par voie de conséquence, l'emprise sur
les fonds marins, le nombre d'obstacles en mer et le risque de
collision associé", ajoutent les juges.
Cet arrêt ne clôt pas pour autant le litige : sept autres
affaires vont prochainement être examinées par la même
juridiction sur le même projet de parc éolien.
Les recours portent sur les autorisations délivrées au titre
de la loi sur l'eau, la création des bases de maintenance à
l'Herbaudière (Noirmoutier) et Port-Joinville (Yeu) et les
autorisations délivrées à Réseau Transport d'Electricité (RTE)
pour le raccordement électrique du parc au continent.
(Guillaume Frouin, édité par Sophie Louet)