Foncières : intéressez-vous aussi aux méconnues de la cote !
Leur portrait-robot : elles ne pèsent pour la plupart que quelques dizaines de millions d’euros de capitalisation, alors que la valeur de leur patrimoine est de deux à trois supérieure. Ce sont les foncières oubliées de la Bourse de Paris, des sociétés d’investissement immobilier cotées (Siic) qui, en dépit de ce statut fiscal avantageux, sont délaissées par les institutionnels.
Ces titres-là ne correspondent pas, il est vrai, à leurs besoins : sur trente et une Siic cotées à Paris, seules onze dépassent le milliard de capitalisation. Et ce nombre vient d’être gonflé par la fusion entre Cardety et Carmila, la foncière qui détient les galeries marchandes attenantes aux hypermarchés Carrefour en France, en Italie et en Espagne. Ce nouvel entrant tutoie déjà les 3 milliards de capitalisation.
Dans la catégorie des mastodontes, c’est Gecina qui va bientôt prendre du galon avec le rachat de son concurrent Eurosic.
Nos conseils sur trois foncièresEn revanche, les vingt plus petites foncières ne pèsent au total que 4,5 milliards d’euros, l’équivalent de 80% de la capitalisation d’Icade, à peine 37% de Klépierre ou 20% d’Unibail-Rodamco. Le marché de leurs titres est donc assez peu liquide.
Pour un investisseur individuel, cette moindre fluidité des transactions n’est pas forcément un obstacle majeur. Ce sous-segment recèle, en effet, des gisements de