Fin de semaine dans le calme en Europe information fournie par AOF 19/12/2025 à 18:04
(AOF) - Les places européennes ont terminé la semaine sur une note prudente. Le CAC 40 a terminé stable à 8 151,38 points. Sur l’ensemble de la semaine, l’indice phare parisien a progressé de 1,03%, après deux replis hebdomadaires consécutifs. Ailleurs en Europe, le Dax 40 a gagné 0,40%, à 24 295,95 points, et l’EuroStoxx 50 s'est adjugé 0,43%, à 5 766,44 points. A New York, les indices, qui avaient progressé la veille, poursuivent sur leur lancée. Vers 17h45, le Dow Jones gagne 0,55%, à 48 215 points, le Nasdaq Composite avance de 0,98%, à 23 231 points.
Cette dernière séance de la semaine, particulièrement calme, a été marquée par des indicateurs macro-économiques américains contrastés sur la confiance des consommateurs et sur le marché de l'immobilier.
L'indice de confiance des consommateurs calculé par l'Université du Michigan est inférieur aux attentes en décembre. Il est ressorti à 52,9 contre un consensus de 53,5 points après 51 points en novembre. De leur côté, les ventes de logements existants du mois de novembre ont progressé de 0,5%, là où un repli de 4,8% était redouté.
Si cette séance de vendredi a été relativement tranquille, les jours précédents ont été plus animés. Les investisseurs ont été principalement rassurés par deux statistiques d'importance aux Etats-Unis. D'une part, il y a eu le rapport mensuel sur l'emploi de novembre qui a révélé la création de 64 000 postes, contre des attentes à seulement 50 000. Le taux de chômage a toutefois progressé à 4,6%. D'autre part, les données sur l'inflation de novembre ont montré une hausse de 2,7% en rythme annuel, contre des attentes à 3,1%.
Une inflation "contenue" et une amélioration (légère) du marché de l'emploi sont de bon augure pour une Fed plus accommodante.
Les Banques centrales sous les projecteurs
En outre, cette semaine a été marquée par les dernières décisions de politique monétaire des banques centrales pour l'année 2025. La BCE a maintenu son taux de dépôt à 2%, celui des opérations principales de refinancement à 2,15% et celui de la facilité de prêt marginal à 2,40%. Cette décision était déjà largement anticipée par la communauté financière.
La Banque centrale européenne a notamment révisé à la hausse ses prévisions de croissance et d'inflation pour l'année prochaine.
"Christine Lagarde a souligné que toutes les options demeurent sur la table pour la prochaine décision de la banque centrale, mais qu'aucune hausse ni baisse des taux n'a été évoquée lors de la réunion. Dans l'ensemble, la BCE apparaît toujours excessivement prudente, hésitant à assouplir davantage sa politique par crainte que l'inflation des services ne ralentisse pas suffisamment vite", a indiqué Christophe Boucher, directeur des investissements chez Abn Amro Investment Solutions, sur ce sujet.
En revanche, la Banque d'Angleterre a abaissé son taux directeur de 4 à 3,75% atteignant ainsi son plus bas niveau en près de trois ans. De son côté, la Banque du Japon a relevé, comme attendu, son principal taux directeur de 25 points de base à 0,75%, soit son plus haut niveau depuis 1995.
Au chapitre des valeurs, ADP a signé l'une des plus fortes baisses du SBF 120 sur l'ensemble de la semaine. Le titre a été pénalisé par le refus de l'Autorité de régulation des transports (ART) d'approuver la hausse de 1,5% des redevances aéroportuaires demandées par le groupe.
A l'inverse, Société Générale s'est encore distingué, et a notamment bénéficié de la recommandation positive d'un analyste. Depuis le début de l'année, le titre de la banque de la Défense affiche un gain impressionnant d'environ 150%.
Ce vendredi, à Francfort, Puma et Adidas ont chuté suite à la performance très décevante de Nike au second trimestre de son exercice 2025/2026.