Europlasma veut diversifier la Fonderie de Bretagne vers la défense, gardera 240 emplois information fournie par Reuters 05/03/2025 à 19:24
(Retire la mention sur les 80% paragraphe 4)
Europlasma, spécialiste du traitement de déchets dangereux et fabricant de corps creux d'obus, propose de diversifier la Fonderie de Bretagne vers des productions pour le domaine de la défense en conservant 240 emplois sur les 350 du site de Caudan (Morbihan), a-t-il annoncé dans un communiqué publié mercredi soir.
Le groupe landais y détaille "un projet ambitieux assurant la pérennité du site grâce au maintien de l'activité historique dans l'automobile, à la poursuite de la diversification dans des domaines variés et au développement accéléré d'une production dans celui de la défense (...) afin de répondre à un enjeu de souveraineté nationale et à une demande croissante à l'échelle européenne."
Europlasma, qui ne donne pas d'indication sur les investissements qu'il destine à la fonderie bretonne, ajoute disposer de plusieurs lettres d'intention de clients qui permettraient de porter la production du site à un niveau historique à moyen terme.
Son projet reste soumis notamment à l'obtention des autorisations de fabrication et de commerce visées par le Code de la défense, ou du feu vert du ministère des Armées à ces autorisations.
La fonderie de Caudan, en redressement judiciaire depuis fin janvier, a annoncé la veille avoir reçu deux offres de reprise, une d'Europlasma et une autre d'une société souhaitant rester pour l'heure anonyme.
Le tribunal de commerce de Rennes (Ille-et-Vilaine) doit se prononcer mercredi prochain sur la suite de la procédure. Pour la direction de l'ancienne fonderie de Renault, une reprise est cruciale pour mener à bien la diversification au-delà de l'automobile et assurer la pérennité du site.
(Reportage Gilles Guillaume, édité par Kate Entringer)