EuropaCorp s'envole de 75%, soutenu par l'intérêt que lui porte Netflix information fournie par Boursorama 01/02/2018 à 15:02
Le titre EuropaCorp flambe de 75% à 2,80 euros, avec déja près de 13% du capital échangé. Selon le magazine américain Variety, Netflix, le géant américain de la vidéo par abonnement, s'intéresserait à la société de production de films et de séries de Luc Besson, actuellement en difficulté financière.
Plombé par une dette nette de 227 millions d'euros, le groupe avait confirmé la semaine dernière avoir entamé des « discussions avec plusieurs partenaires financiers et/ou industriels en vue d'un renforcement de ses capacités financières ».
EuropaCorp cherche un partenaire pour assainir sa situation financière
Selon le magazine américain Variety, c’est Netflix, le géant américain de la vidéo qui fait figure de favori, même si pour l’heure « aucun partenaire potentiel ne bénéficie à ce stade d'une exclusivité » précise la société de production de Luc Besson.
D’autres acteurs du secteur seraient également intéressés par une prise de participation dans EuropaCorp. Les studios américains comme Warner et Sony , le distributeur Lionsgate et des groupes français de l’audiovisuel tels que Vivendi ou TF1 suivraient attentivement le dossier.
Plusieurs options sur la table
Pour l’heure, le périmètre de l’opération, son montant et le calendrier restent à déterminer concernant Netflix. Selon Les Echos, plusieurs options sont envisagées : rachat de dette, augmentation de capital, voire une vente totale. Le magazine américain quant à lui évoque l’hypothèse selon laquelle Netflix pourrait racheter le catalogue d'EuropaCorp, qui inclut notamment les franchises "Taken", "Taxi" et "Le Transporteur".
Netflix au secours de la société de Luc Besson
Après une année éprouvante, marquée par l’échec commercial des films Valerian et les mille planètes, EuropaCorp s'est lancé dans une vague de restructuration sans précédent. La société de Luc Besson a ainsi cédé son activité de production télévisuelle française à Mediawan et s’est séparé d’un quart de ses effectifs. L’entrée de Netflix au capital apporterait ainsi de l’argent frais et permettrait au groupe de se recentrer sur la production cinématographique et non plus la distribution.
Quoi qu’il en soit, et malgré le risque de dilution que provoquerait une augmentation de capital, le titre d’EuropaCorp s’envole de 160% depuis le 1er janvier. Une hausse à relativiser car sur les 6 derniers mois, l’action perd encore 15%.