Engie : encore des dépréciations !

information fournie par Le Revenu 03/03/2021 à 15:23

Le titre de l'énergéticien perd 21% sur un an. (© Engie)

En conclusion d'une année marquée par la crise sanitaire, Engie a dû inscrire une dépréciation de 2,9 milliards d'euros dans ses comptes annuels. Les pertes financières s'enchaînent et le cours de Bourse ne monte plus. Heureusement, le dividende est de retour.

L’énergéticien a dévoilé une perte nette de 1,5 milliard d’euros au titre de l’exercice 2020.

En Bourse, l’action a cédé plus de 4% le 26 février, dans des volumes de transactions deux fois supérieurs à la moyenne sur trois mois.

Impact significatif de la crise

Avec un chiffre d’affaires de 55,8 milliards d’euros, en repli de 7,2%, et un excédent brut d’exploitation (Ebitda) de 9,3 milliards (-10,5%), Engie voit sa marge d’Ebitda reculer de 0,6 point, à 16,7%.

La crise sanitaire a eu un impact significatif, principalement sur les pôles solutions clients et fourniture d’énergie (supply), tandis que les autres activités (renouvelables, infrastructures, thermique et nucléaire) ont plutôt bien résisté malgré la baisse de la demande.

Mais la mauvaise surprise est venue de Belgique, où Engie a déprécié ses actifs nucléaires à hauteur de 2,9 milliards d’euros.

Même si le groupe poursuit activement son développement dans les énergies renouvelables, celles-ci ne pèsent que 31% de ses capacités totales. Engie ne peut donc pas encore prétendre au statut de valeur verte, tant apprécié par les investisseurs.

Une transformation longue et coûteuse

Pour améliorer son profil, le groupe s’est engagé à se séparer, d’ici 2027, de toutes ses centrales au charbon, un ensemble totalisant 4 GW de capacités.

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