Élection présidentielle : la prudence s’impose en Bourse information fournie par Le Revenu 22/04/2022 à 07:02
Les marchés tablent sur une réélection du président sortant. Mais, que ce soit Emmanuel Macron ou Marine Le Pen à l’Élysée, aucun des deux candidats ne paraît en mesure d’avoir une majorité franche à l’Assemblée nationale.
Le dimanche 24 avril, à 20 heures précises, les instituts de sondage devraient dévoiler – sauf si l’écart est ténu entre les deux candidats – le nom du président ou de la présidente de la République pour les cinq ans à venir.
Arrivé en tête du premier tour (avec 27,85% des suffrages exprimés) devant Marine Le Pen (23,15%), Emmanuel Macron est donné vainqueur jusqu’à présent dans toutes les enquêtes d’opinion, avec une marge plus ou moins étroite.
Mais un sondage, rappelons-le, n’est pas une prédiction, simplement une photographie à un moment donné (différent de celui de l’isoloir). Et chaque élection réserve aussi son lot de surprises.
La glorieuse incertitude des sondagesLes exemples pullulent. Dans les semaines précédant ce rendez-vous majeur, Valéry Giscard d’Estaing était donné gagnant en 1981 face à François Mitterrand, et Jacques Chirac perdant en 1995 face à Édouard Balladur. On sait ce qu’il en est advenu. Et n’oublions pas l’élimination choc de Lionel Jospin (avec 16,18% des voix) à l’issue du premier tour, le 21 avril 2002, au profit de Jacques Chirac (19,88%) et de Jean-Marie Le Pen (16,86%). Un séisme qui a marqué la vie politique française.
De même, il était difficile d’imaginer, une semaine avant le premier tour, que Valérie Pécresse, candidate des Républicains, ne rassemble que 4,78% des voix, alors que les instituts la créditaient d’un
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