Économie : la conjoncture résiste en zone euro

information fournie par Le Revenu 16/11/2019 à 11:01

La Commission européenne estime que l'activité devrait progresser de 1,1% cette année et de 1,2% en 2020. (© A. Oikomou/AFP)

L’activité résiste en zone euro, mais les perspectives sont de nouveau révisées à la baisse. L'emploi reste dynamique avec un taux de chômage qui pourrait tomber à 7,3% en 2021.

«Posez une question à cinq économistes et vous aurez cinq réponses différentes (six si l’un d’entre eux est allé à Harvard)», ironisait Edgar Fiedler, lui-même économiste et secrétaire adjoint du Trésor sous les présidences Nixon et Ford.

De fait, le 25 juillet dernier, Mario Draghi, encore président de la Banque centrale européenne (BCE), tenait un discours très pessimiste en estimant que les perspectives dans la zone euro étaient «de pire en pire dans le secteur manufacturier».

Ce qui justifiait, à ses yeux, de nouvelles mesures, notamment le programme d’achats d’actifs, réactivé à compter du 1er novembre, à un rythme mensuel de 20 milliards d’euros.

Bruxelles confiant mais prudent pour 2020 et 2021

Or, le 7 novembre, pour leurs «prévisions économiques de l’automne», les experts de la Commission européenne se montrent beaucoup moins alarmistes. Certes, la croissance dans les dix-neuf pays membres de la zone euro est à nouveau revue en baisse, en raison d’un «environnement extérieur beaucoup moins favorable».

Mais l’activité devrait néanmoins progresser – pour la septième année consécutive – de 1,1% en 2019 (contre 1,2% prévu initialement en juillet) et de 1,2% au cours des deux années suivantes (contre 1,4%).

D’ailleurs, «le niveau de l’emploi n’a jamais été aussi élevé», se félicite Bruxelles. Le taux de chômage devrait ainsi