Droits de douane: Sodexo ne prévoit "pas beaucoup d'impact" information fournie par Boursorama avec AFP 04/04/2025 à 11:26
Le groupe de restauration collective et de services Sodexo ne prévoit "pas beaucoup d'impact" sur son activité des nouveaux droits de douane annoncés par le président Donald Trump sur les importations des Etats-Unis, a indiqué vendredi la présidente du groupe, Sophie Bellon, lors d'un point presse téléphonique.
"De par leur nature, nos services ne vont pas être soumis aux droits de douane et ils ne sont pas impactés directement par les droits de douane annoncés", a indiqué la dirigeante du groupe dont les Etats-Unis sont le premier marché.
"Il peut y avoir une petite partie de nos approvisionnements qui viennent des pays comme le Mexique, le Canada... donc il peut y avoir peut-être une petite pression inflationniste mais aujourd'hui, on n'a pas du tout vu cet effet et même d'ici la fin de l'année, on ne prévoit pas beaucoup d'impact", a poursuivi la dirigeante qui présentait les résultats financiers du groupe.
Le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 12,47 milliards d'euros, en hausse de 3,1% au cours du premier semestre de son exercice décalé (septembre 2024 à février 2025) .
C'est en dessous de ses prévisions en raison notamment d'un retard dans la montée en puissance de nouveaux contrats dans la santé aux Etats-Unis, a indiqué le directeur financier Sébastien de Tramasure.
Le groupe note également un ralentissement dans la branche restauration des universités et écoles américaines, "notamment lié à des intempéries", selon lui.
Interrogée sur la lettre envoyée par lea autorités américaines à certaines entreprises demandant d'abandonner les programmes de diversité et d'inclusion, Mme Bellon a indiqué que le groupe ne l'avait pas reçue.
"Ce qui est certain, c'est que notre ADN, on va le garder. Après, (...) on va être vigilants à la manière dont on présente les choses, parce qu'il y a certains mots qui sont bannis. Mais nous, on a des convictions, on fait grandir des personnes dans nos équipes", a répondu la dirigeante.
Interrogée sur les recommandations d'Emmanuel Macron de suspendre temporairement les investissements aux Etats-Unis, elle a répondu "aux États Unis, on est américains, donc on va continuer à développer nos activités" dans le pays.
"On n'est pas dans une industrie où on se pose la question +est-ce qu'on va ouvrir une nouvelle usine aux Etats-Unis+", a-t-elle ajouté, précisant que les Etats-Unis était le "premier marché mondial dans nos activités".