Devises : timide rebond du $ après une semaine de net repli information fournie par Cercle Finance 13/06/2025 à 19:41
(CercleFinance.com) - Le $ ne fait pas office de refuge malgré le contexte géopolitique tendu après l'attaque israélienne sur l'Iran, laquelle instaure en regard du droit international un 'état de guerre' entre les 2 pays (c'est la version que Téhéran défend).
Le 'Dollar Index' ne grappille que 0,25% vers 98,15 après avoir perdu -1% la veille... et il n'a rien repris la nuit dernière avec l'officialisation des 'frappes préventives' sur des installations nucléaires... mais qui se sont doublées de l'élimination de hauts gradés iraniens, de savants et d'ingénieurs participant au programme nucléaire iranien qui devant faire l'objet de discussions ce weekend.
Ces événements font redouter aux investisseurs le scénario d'une surenchère militaire au Moyen-Orient, qui pourrait faire durablement flamber les prix pétroliers (le 'WTI' a flambé de +12% cette nuit, le 'Brent' de +13% vers 78$), ce qui pourrait -en cas de persistance- conduire à la résurgence de pressions inflationniste.
Les 'chiffres du jour' -meilleurs que prévus aux US- ont semble t'il été ignorés : l'Euro reperd 0,35/0,40% (mais il gagne 1,5% en hebdo), le yen -0,45 à -0,50%, vers 144 (contre 143 la veille vers 22H).
Le Dollar ne profite pas non plus de la hausse de rendement des T-Bonds à '10 ans' qui se redresse de +8Pts à 4,436%, le '30 ans' se tend de +7,6Pts à 4,92%, le '2 ans' affiche +7Pts à 3,973%.
La surprise de ce vendredi provient de l'ampleur du rebond de la confiance du consommateur américain (enquête mensuelle de l'Université du Michigan) qui s'est améliorée à 60,5 ce mois-ci, après 52,2 en mai, bien plus fortement plus que les 53 prévus en juin.
Si la composante du jugement des consommateurs sur leur situation actuelle s'est améliorée, passant à 63,7 contre 58,9 le mois dernier, c'est surtout celle mesurant leurs anticipations qui s'est le plus améliorée, avec un gain de 47,9 à 58,4.
Les résultats de l'enquête montrent aussi une dégradation de leurs anticipations d'inflation à l'horizon d'un an, à 5,1% en juin à comparer avec un pic de 6,6% en mai.
Les chiffres du jour en Europe ne sont en revanche pas bons : la production industrielle corrigée des variations saisonnières a rechuté de 2,4% dans la zone euro et de 1,8% dans l'UE en avril, selon les premières estimations d'Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne (ce qui efface le rebond du mois de mars).
Dans la zone euro, elle a diminué de 0,7% pour les biens intermédiaires, de 1,6% pour l'énergie, de 1,1% pour les biens d'équipement, de 0,2% pour les biens de consommation durables et de 3% pour les biens de consommation non durables.
Par rapport à avril 2024, elle a augmenté de 0,8% dans la zone euro et de 0,6% dans l'UE en avril dernier... c'est à dire bien moins vite que l'inflation.
Le 'Dollar Index' ne grappille que 0,25% vers 98,15 après avoir perdu -1% la veille... et il n'a rien repris la nuit dernière avec l'officialisation des 'frappes préventives' sur des installations nucléaires... mais qui se sont doublées de l'élimination de hauts gradés iraniens, de savants et d'ingénieurs participant au programme nucléaire iranien qui devant faire l'objet de discussions ce weekend.
Ces événements font redouter aux investisseurs le scénario d'une surenchère militaire au Moyen-Orient, qui pourrait faire durablement flamber les prix pétroliers (le 'WTI' a flambé de +12% cette nuit, le 'Brent' de +13% vers 78$), ce qui pourrait -en cas de persistance- conduire à la résurgence de pressions inflationniste.
Les 'chiffres du jour' -meilleurs que prévus aux US- ont semble t'il été ignorés : l'Euro reperd 0,35/0,40% (mais il gagne 1,5% en hebdo), le yen -0,45 à -0,50%, vers 144 (contre 143 la veille vers 22H).
Le Dollar ne profite pas non plus de la hausse de rendement des T-Bonds à '10 ans' qui se redresse de +8Pts à 4,436%, le '30 ans' se tend de +7,6Pts à 4,92%, le '2 ans' affiche +7Pts à 3,973%.
La surprise de ce vendredi provient de l'ampleur du rebond de la confiance du consommateur américain (enquête mensuelle de l'Université du Michigan) qui s'est améliorée à 60,5 ce mois-ci, après 52,2 en mai, bien plus fortement plus que les 53 prévus en juin.
Si la composante du jugement des consommateurs sur leur situation actuelle s'est améliorée, passant à 63,7 contre 58,9 le mois dernier, c'est surtout celle mesurant leurs anticipations qui s'est le plus améliorée, avec un gain de 47,9 à 58,4.
Les résultats de l'enquête montrent aussi une dégradation de leurs anticipations d'inflation à l'horizon d'un an, à 5,1% en juin à comparer avec un pic de 6,6% en mai.
Les chiffres du jour en Europe ne sont en revanche pas bons : la production industrielle corrigée des variations saisonnières a rechuté de 2,4% dans la zone euro et de 1,8% dans l'UE en avril, selon les premières estimations d'Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne (ce qui efface le rebond du mois de mars).
Dans la zone euro, elle a diminué de 0,7% pour les biens intermédiaires, de 1,6% pour l'énergie, de 1,1% pour les biens d'équipement, de 0,2% pour les biens de consommation durables et de 3% pour les biens de consommation non durables.
Par rapport à avril 2024, elle a augmenté de 0,8% dans la zone euro et de 0,6% dans l'UE en avril dernier... c'est à dire bien moins vite que l'inflation.