Devises : séance ultra-calme, sauf pour le Yen qui gagne 0,5%, $ stable au 3ème trimestre
information fournie par Zonebourse 30/09/2025 à 21:50

L'ultime séance du trimestre aura été ultra-calme, avec des écarts ne dépassant pas 0,1% pour la plupart des devises face au $, sauf pour le Yen qui gagne 0,5% vers 147,8/147,85.
Le Yen engrange également +0,4% face à l'Euro et +0,3% face au Franc suisse.

Le '$-Index' s'effrite de -0,1% vers 97,80 tandis que l'Euro progresse symétriquement vers 1,1740, le Franc suisse de +0,25%.
Sur le trimestre écoulé l'écart Euro/Dollar est à peine mesurable (-0,3%) et sur l'ensemble de l'année, il s'élève toujours à près de +13,5%.

Le Dollar n'a guère réagi à la publication de l'indice PMI de Chicago qui ressort en baisse à 40,6 contre 41,5, les creations d'emplois (rapport 'Jolts' du département du Travail) ressortent plus vigoureuses que prévu à 7,227 millions en août, contre 7,208 millions (révisé de 7,181 millions) en juillet.

Il n'a pas été pénalisé non plus par l'enquête mensuelle du Conference Board, dont l'indice ressort en net repli : -3,6Pts de 97,8 vers 94,2 (révisé d'une estimation initiale de 97,4).

Dans le détail, le sous-indice d'évaluation de la 'situation présente' a chuté encore plus lourdement, de -7 points à 125,4 et celui des attentes s'est tassé de 1,3 point à 73,4, un niveau bien inférieur au seuil des 80 qui signale un risque de récession.

De nombreuses données étaient attendues en France pour ce dernier jour de septembre, avec une première estimation de l'inflation qui s'élève à +1,2% sur un an en septembre 2025, marquant ainsi une accélération de l'inflation exprimée en rythme annuel après +0,9% en août.

Les dépenses de consommation des ménages en biens en France repartent un peu à la hausse au mois d'août avec un gain de 0,1% en volume (après -0,6% en juillet, données révisées d'une estimation initiale qui était de -0,3%).

L'Insee, qui publie ces chiffres, précise que la consommation en biens fabriqués rebondit de 0,3% en août (après -0,3% le mois précédent), tandis que la consommation alimentaire et celle en énergie sont quasi stables.