Devises : net rebond (+0,8%) du $, la géopolitique inquiète information fournie par Cercle Finance 17/06/2025 à 23:18
(CercleFinance.com) - Ce fut très calme sur l'obligataire ce mardi, en revanche, le Dollar a retrouvé des couleurs (alors que sa rémunération n'a pas varié, ni celle -en relatif- des émissions libellées en Euro).
C'est donc un 'vrai' rebond de la devise américaine, alors qu'aux dernières nouvelles, Donald Trump aurait convoqué dans la 'situation room' (sous la Maison Blanche) tous les experts (Pentagone, renseignement, sécurité intérieure, géopolitique) afin d'évaluer la situation au Proche Orient et évaluer l'opportunité de se joindre aux opérations menées par Israël depuis 5 jours.
Trump qui a quitté prématurément la réunion du G7 lundi soir, avait appelé les habitants de Téhéran à 'immédiatement évacuer' la ville.
Il a déclaré ce mardi : 'nous n'allons pas éliminer le leader suprême de l'Iran -mais nous savons où il se cache-... tout du moins pas pour l'instant'.
Si le conflit changeait d'échelle et que l'Iran se retrouvait acculé, écrasé militairement -sans même avoir déclenché de guerre-, ses alliés pourraient envisager de faire évoluer leur agenda, c'est à dire générer de nouvelles tensions internationales.
De nombreux pays pourraient devoir 'choisir leur camp' et les alliés des Etats Unis auront comme réflexe naturel d'acheter du Dollar.
Le billet vert rebondit donc de +0,8% ce mardi (le '$-Index' reprend +0,85%, vers 98,85), l'Euro décoche symétriquement de -0,8% vers 1,1460.
Le Yen rechute de -1,1%, le Yuan s'effrite de -0,1% vers 7,1770$.
Les cambistes n'attendent pas grand chose de la FED, dont le FOMC s'achève demain : Jerome Powell devrait confirmer le statu-quo et inviter les marchés à se montrer patients, jusqu'à ce que les pressions inflationnistes soient définitivement sous contrôle.
La FED devrait faire connaître qu'elle note des signaux de ralentissement économiques et les chiffres du jour viendraient appuyer ce discours.
Les ventes de détail aux Etats-Unis ont par exemple reculé de 0,9% en mai, selon le Département du Commerce, contre un repli de 0,7% prévu par Jefferies.
En excluant le secteur automobile (véhicules et équipements), à l'évolution parfois volatile, les ventes de détail américaines ont baissé de 0,3% le mois dernier, à comparer à une hausse de 0,1% anticipée par le même bureau d'analyse.
Après une hausse de 0,1% en rythme séquentiel en avril (chiffre révisé par rapport à une stabilité estimée initialement), la production industrielle des Etats-Unis s'est tassée de 0,2% le mois suivant, selon la Réserve fédérale.
La Fed précise que la production manufacturière proprement-dite a néanmoins augmenté de 0,1%, tirée par un bond de 4,9% dans l'industrie automobile (véhicules et équipements), segment sans lequel elle a diminué de 0,3%.
Toujours selon la Réserve fédérale, le taux d'utilisation des capacités dans l'industrie américaine s'est dégradé légèrement de 0,3 point à 77,4% en mai, un niveau inférieur de 2,2 points à sa moyenne de long terme (1972-2024).
Les stocks des entreprises aux Etats-Unis sont restés inchangés au mois d'avril, la baisse des stocks dans l'automobile ayant été compensée par la hausse de ceux d'alimentation et de boissons.
En Europe, l'indice ZEW du sentiment économique en Allemagne continue de s'améliorer en juin, grimpant de 22,3 points par rapport à mai pour atteindre +47,5, soutenu par 'la croissance récente de l'investissement et de la demande des consommateurs'.
L'évaluation de la situation économique actuelle connaît également une augmentation, de 10 points pour s'établir à -72. Il s'agit de sa plus forte hausse depuis avril 2023, mais son niveau reste le plus bas parmi les pays analysés et dans la zone euro.
Autre facteur clé pour la confiance, la bourse allemande, qui vole de records en records depuis le 1er janvier, affichait une forme insolente en avril et en mai, avant de se montrer un peu moins performante depuis debut juin.
C'est donc un 'vrai' rebond de la devise américaine, alors qu'aux dernières nouvelles, Donald Trump aurait convoqué dans la 'situation room' (sous la Maison Blanche) tous les experts (Pentagone, renseignement, sécurité intérieure, géopolitique) afin d'évaluer la situation au Proche Orient et évaluer l'opportunité de se joindre aux opérations menées par Israël depuis 5 jours.
Trump qui a quitté prématurément la réunion du G7 lundi soir, avait appelé les habitants de Téhéran à 'immédiatement évacuer' la ville.
Il a déclaré ce mardi : 'nous n'allons pas éliminer le leader suprême de l'Iran -mais nous savons où il se cache-... tout du moins pas pour l'instant'.
Si le conflit changeait d'échelle et que l'Iran se retrouvait acculé, écrasé militairement -sans même avoir déclenché de guerre-, ses alliés pourraient envisager de faire évoluer leur agenda, c'est à dire générer de nouvelles tensions internationales.
De nombreux pays pourraient devoir 'choisir leur camp' et les alliés des Etats Unis auront comme réflexe naturel d'acheter du Dollar.
Le billet vert rebondit donc de +0,8% ce mardi (le '$-Index' reprend +0,85%, vers 98,85), l'Euro décoche symétriquement de -0,8% vers 1,1460.
Le Yen rechute de -1,1%, le Yuan s'effrite de -0,1% vers 7,1770$.
Les cambistes n'attendent pas grand chose de la FED, dont le FOMC s'achève demain : Jerome Powell devrait confirmer le statu-quo et inviter les marchés à se montrer patients, jusqu'à ce que les pressions inflationnistes soient définitivement sous contrôle.
La FED devrait faire connaître qu'elle note des signaux de ralentissement économiques et les chiffres du jour viendraient appuyer ce discours.
Les ventes de détail aux Etats-Unis ont par exemple reculé de 0,9% en mai, selon le Département du Commerce, contre un repli de 0,7% prévu par Jefferies.
En excluant le secteur automobile (véhicules et équipements), à l'évolution parfois volatile, les ventes de détail américaines ont baissé de 0,3% le mois dernier, à comparer à une hausse de 0,1% anticipée par le même bureau d'analyse.
Après une hausse de 0,1% en rythme séquentiel en avril (chiffre révisé par rapport à une stabilité estimée initialement), la production industrielle des Etats-Unis s'est tassée de 0,2% le mois suivant, selon la Réserve fédérale.
La Fed précise que la production manufacturière proprement-dite a néanmoins augmenté de 0,1%, tirée par un bond de 4,9% dans l'industrie automobile (véhicules et équipements), segment sans lequel elle a diminué de 0,3%.
Toujours selon la Réserve fédérale, le taux d'utilisation des capacités dans l'industrie américaine s'est dégradé légèrement de 0,3 point à 77,4% en mai, un niveau inférieur de 2,2 points à sa moyenne de long terme (1972-2024).
Les stocks des entreprises aux Etats-Unis sont restés inchangés au mois d'avril, la baisse des stocks dans l'automobile ayant été compensée par la hausse de ceux d'alimentation et de boissons.
En Europe, l'indice ZEW du sentiment économique en Allemagne continue de s'améliorer en juin, grimpant de 22,3 points par rapport à mai pour atteindre +47,5, soutenu par 'la croissance récente de l'investissement et de la demande des consommateurs'.
L'évaluation de la situation économique actuelle connaît également une augmentation, de 10 points pour s'établir à -72. Il s'agit de sa plus forte hausse depuis avril 2023, mais son niveau reste le plus bas parmi les pays analysés et dans la zone euro.
Autre facteur clé pour la confiance, la bourse allemande, qui vole de records en records depuis le 1er janvier, affichait une forme insolente en avril et en mai, avant de se montrer un peu moins performante depuis debut juin.