Devises : le 'game changer' est venu du Japon, l'Euro résiste information fournie par Zonebourse 06/10/2025 à 23:01
Le coup de tonnerre sur sur le Forex n'est pas venu de Matignon ce lundi matin (petit effet 'coup de massue' initial sur notre marché obligataire) avec une chute de l'Euro mais bien du Japon avec la nomination imminente d'une 1ère Ministre, du nom de Sanae Takaichi, ex-parlementaire leader du parti libéral démocrate, anti-immigration mais aussi et surtout opposée à une hausse des taux au Japon.
Et contrairement à la FED et à la BCE, la Bank of Japan n'est pas totalement, ni même partiellement, indépendante du pouvoir législatif : Shinzo Abe avait officialisé ce fonctionnement où le politique dicte sa stratégie à l'institut d'émission qui monétise la dette, investit dans les actions quand on le lui ordonne.
Donc l'arrivée aux affaires de Sanae Takaichi constitue une véritable 'game changer' contrairement à la démission du Premier Ministre Sébastien Lecornu -qui venait d'annoncer la composition -partielle 14H auparavant.
Une photographie des écarts sur les changes en fin de journée est édifiante : l'Euro s'effrite de -0,2/-0,25% vers 1,1710 (après 1,1655 au plus bas), alors que le Yen plonge de -2% vers 150,4 (-1,7% face à l'Euro vers 176) et se retrouve en situation d'inversion de tendance moyen-terme.
L'Euro finit la journée sans grand changement par ailleurs face à la Livre et au Franc suisse (écarts de -0,25% à -0,3%).
C'est donc la chute du Yen qui à elle seule explique la progression assez spectaculaire du $ à partir de minuit, vers 98,5 (+0,75%) avant de s'équilibrer vers 98,1, soit +0,4%.
Le Dollar bénéficie donc d'un petit coup de théâtre au Japon qui compense le 'shutdown', lequel rentre dans sa 5ème journée, et semble bien parti pour durer alors qu'un nouveau projet de compromis budgétaire a échoué entre Démocrates et Républicains ce weekend.
Les jours à venir s'annoncent relativement peu chargés en termes de statistiques, les agences Fédérales étant fermées, il reste donc les indicateurs confectionnés par des entités privées : l'indice de confiance 'UMich' aux Etats-Unis en fait partie.
En Europe, on attend les ventes de détail dans l'UE et la production industrielle allemande en septembre.
'De la part des banques centrales, doivent paraître dans les prochains jours les minutes de la réunion du FOMC (comité de politique monétaire de la Fed) et le compte rendu de celle de la BCE en septembre', note en outre Deutsche Bank.
Les 'stats' US se faisant rares, la saison des trimestriels à Wall Street -qui débute en fin de semaine- devrait retenir l'attention des investisseurs au cours du mois d'octobre.
Et contrairement à la FED et à la BCE, la Bank of Japan n'est pas totalement, ni même partiellement, indépendante du pouvoir législatif : Shinzo Abe avait officialisé ce fonctionnement où le politique dicte sa stratégie à l'institut d'émission qui monétise la dette, investit dans les actions quand on le lui ordonne.
Donc l'arrivée aux affaires de Sanae Takaichi constitue une véritable 'game changer' contrairement à la démission du Premier Ministre Sébastien Lecornu -qui venait d'annoncer la composition -partielle 14H auparavant.
Une photographie des écarts sur les changes en fin de journée est édifiante : l'Euro s'effrite de -0,2/-0,25% vers 1,1710 (après 1,1655 au plus bas), alors que le Yen plonge de -2% vers 150,4 (-1,7% face à l'Euro vers 176) et se retrouve en situation d'inversion de tendance moyen-terme.
L'Euro finit la journée sans grand changement par ailleurs face à la Livre et au Franc suisse (écarts de -0,25% à -0,3%).
C'est donc la chute du Yen qui à elle seule explique la progression assez spectaculaire du $ à partir de minuit, vers 98,5 (+0,75%) avant de s'équilibrer vers 98,1, soit +0,4%.
Le Dollar bénéficie donc d'un petit coup de théâtre au Japon qui compense le 'shutdown', lequel rentre dans sa 5ème journée, et semble bien parti pour durer alors qu'un nouveau projet de compromis budgétaire a échoué entre Démocrates et Républicains ce weekend.
Les jours à venir s'annoncent relativement peu chargés en termes de statistiques, les agences Fédérales étant fermées, il reste donc les indicateurs confectionnés par des entités privées : l'indice de confiance 'UMich' aux Etats-Unis en fait partie.
En Europe, on attend les ventes de détail dans l'UE et la production industrielle allemande en septembre.
'De la part des banques centrales, doivent paraître dans les prochains jours les minutes de la réunion du FOMC (comité de politique monétaire de la Fed) et le compte rendu de celle de la BCE en septembre', note en outre Deutsche Bank.
Les 'stats' US se faisant rares, la saison des trimestriels à Wall Street -qui débute en fin de semaine- devrait retenir l'attention des investisseurs au cours du mois d'octobre.