Devises: le Dollar décroche de -1% après l'emploi, -1,8%/Yen information fournie par Cercle Finance 01/08/2025 à 20:10
(CercleFinance.com) - Machine arrière tout sur le 'Dollar Index' après le test des 100,00 jeudi soir.
Le renversement de vapeur est assez radical avec -1% vers 99,00 et une chute de -2% face au Yen vers 147,7, -1% face à l'Euro vers 1,150, mais seulement -0,6% face au Franc suisse (après l'annonce de 39% de droits de douane, un taux carrément punitif).
De façon assez troublante, la Livre est entrainée dans la débâcle post-NF¨P du billet vert et dégringole de -1,8% face au Yen, -0,8% face à l'Euro.
L'hypothèse d'une baisse de taux de la FED dès la mi-septembre fait un retour en force après la publication du 'NFP' (sous les 100.000 créations d'emploi) puis du PMI manufacturier (qui repasse sous le seuil des 50).
Il s'ensuit une nette détente des taux: les T-Bonds à 10 ans effacent -13Pts à 4,23% (-15Pts hebdo), le '30 ans' efface -8Pts à 4,805% (10Pts hebdo), le '2 ans' semble déjà 'pricer' une réduction de -25Pts (4,00/4,25%) par la FED le 17 septembre : -23,5Pts à 3,715% (-21Pts hebdo).
Le Département du Travail estime à seulement +73.00 le nombre d'embauches au mois de juillet, un nombre largement inférieur aux attentes des économistes, qui étaient en général de l'ordre de 105.000.
Le taux de chômage s'est en outre accru de 0,1 point à 4,2%, conformément au consensus de marché, tandis que le nombre des créations de postes pour le mois de juin a été révisé en très forte baisse, de +147.000 à +14.000, et en mai de -125.000 en mai (de 144.000 à 19.000), soit -158.000... et c'est devenu une habitude depuis le début de l'année.
Le secteur manufacturier américain s'est très légèrement contracté en juillet, et ce pour la première fois depuis le début de l'année, à en croire S&P Global dont l'indice PMI du secteur ressort à 49,8 pour le mois écoulé après 52,9 en juin.
L'indice est en effet repassé sous le seuil fatidique des 50 qui sépare expansion et contraction de l'activité, selon la terminologie de l'enquête (plus il est haut au-dessus de ce seuil, plus le rythme de l'expansion est élevé).
L'indice de confiance des ménages américains, compilé par l'Université du Michigan, s'est établi à 61,7 en donnée définitive pour juillet, un niveau proche des 61,8 de la première estimation, en hausse confirmée donc après 60,7 en juin.
Un autre motif d'inquiétude réside dans une dynamique de croissance mondiale compromise par les 'tarifs' annoncés par Trump depuis 24H.
Le président américain a signé hier soir un décret imposant des droits de douane allant de 10% à 41% sur les importations américaines en provenance de plusieurs pays étrangers, dont 39% pour les exportations suisses à destination des Etats-Unis, 25% pour l'Inde, 20% pour Taïwan, 19% pour la Thaïlande et 10% pour Singapour.
Il a également relevé les droits de douane sur les produits canadiens à 35%, contre 25 % auparavant, pour tous les produits non couverts par l'accord Etats-Unis-Mexique-Canada, tout en accordant au Mexique un sursis de 90 jours pour négocier un accord commercial plus large (sur la base de 25%).
Il y avait également des chiffres d'activité en Europe : l'indice PMI HCOB pour l'industrie manufacturière de la zone euro, produit par S&P Global, a atteint un sommet de trois ans, passant de 49,5 en juin à 49,8 en juillet, tout proche des 50, ce confirme la stagnation du secteur.
Si la production a continué d'augmenter, sa croissance a affiché son plus faible niveau depuis mars dernier, tandis que le volume global des nouvelles commandes est reparti à la baisse, sous l'effet notamment d'une diminution de celles à l'export.
En France, l'indice PMI HCOB pour l'industrie manufacturière produit par S&P Global, s'est maintenu sous la barre des 50 en juillet: il ressort à 48,2 en juillet (après 48,1 en juin), continuant ainsi de signaler une détérioration modérée de la conjoncture du secteur.
Cette quasi-stagnation de l'indice PMI masque toutefois l'orientation préoccupante de certains sous-indices de l'enquête, en particulier celui des nouvelles commandes, dont la contraction accentuée entraîne un nouveau recul de la production.
Ces chiffres ont peu impacté l'Euro ce matin.
Le renversement de vapeur est assez radical avec -1% vers 99,00 et une chute de -2% face au Yen vers 147,7, -1% face à l'Euro vers 1,150, mais seulement -0,6% face au Franc suisse (après l'annonce de 39% de droits de douane, un taux carrément punitif).
De façon assez troublante, la Livre est entrainée dans la débâcle post-NF¨P du billet vert et dégringole de -1,8% face au Yen, -0,8% face à l'Euro.
L'hypothèse d'une baisse de taux de la FED dès la mi-septembre fait un retour en force après la publication du 'NFP' (sous les 100.000 créations d'emploi) puis du PMI manufacturier (qui repasse sous le seuil des 50).
Il s'ensuit une nette détente des taux: les T-Bonds à 10 ans effacent -13Pts à 4,23% (-15Pts hebdo), le '30 ans' efface -8Pts à 4,805% (10Pts hebdo), le '2 ans' semble déjà 'pricer' une réduction de -25Pts (4,00/4,25%) par la FED le 17 septembre : -23,5Pts à 3,715% (-21Pts hebdo).
Le Département du Travail estime à seulement +73.00 le nombre d'embauches au mois de juillet, un nombre largement inférieur aux attentes des économistes, qui étaient en général de l'ordre de 105.000.
Le taux de chômage s'est en outre accru de 0,1 point à 4,2%, conformément au consensus de marché, tandis que le nombre des créations de postes pour le mois de juin a été révisé en très forte baisse, de +147.000 à +14.000, et en mai de -125.000 en mai (de 144.000 à 19.000), soit -158.000... et c'est devenu une habitude depuis le début de l'année.
Le secteur manufacturier américain s'est très légèrement contracté en juillet, et ce pour la première fois depuis le début de l'année, à en croire S&P Global dont l'indice PMI du secteur ressort à 49,8 pour le mois écoulé après 52,9 en juin.
L'indice est en effet repassé sous le seuil fatidique des 50 qui sépare expansion et contraction de l'activité, selon la terminologie de l'enquête (plus il est haut au-dessus de ce seuil, plus le rythme de l'expansion est élevé).
L'indice de confiance des ménages américains, compilé par l'Université du Michigan, s'est établi à 61,7 en donnée définitive pour juillet, un niveau proche des 61,8 de la première estimation, en hausse confirmée donc après 60,7 en juin.
Un autre motif d'inquiétude réside dans une dynamique de croissance mondiale compromise par les 'tarifs' annoncés par Trump depuis 24H.
Le président américain a signé hier soir un décret imposant des droits de douane allant de 10% à 41% sur les importations américaines en provenance de plusieurs pays étrangers, dont 39% pour les exportations suisses à destination des Etats-Unis, 25% pour l'Inde, 20% pour Taïwan, 19% pour la Thaïlande et 10% pour Singapour.
Il a également relevé les droits de douane sur les produits canadiens à 35%, contre 25 % auparavant, pour tous les produits non couverts par l'accord Etats-Unis-Mexique-Canada, tout en accordant au Mexique un sursis de 90 jours pour négocier un accord commercial plus large (sur la base de 25%).
Il y avait également des chiffres d'activité en Europe : l'indice PMI HCOB pour l'industrie manufacturière de la zone euro, produit par S&P Global, a atteint un sommet de trois ans, passant de 49,5 en juin à 49,8 en juillet, tout proche des 50, ce confirme la stagnation du secteur.
Si la production a continué d'augmenter, sa croissance a affiché son plus faible niveau depuis mars dernier, tandis que le volume global des nouvelles commandes est reparti à la baisse, sous l'effet notamment d'une diminution de celles à l'export.
En France, l'indice PMI HCOB pour l'industrie manufacturière produit par S&P Global, s'est maintenu sous la barre des 50 en juillet: il ressort à 48,2 en juillet (après 48,1 en juin), continuant ainsi de signaler une détérioration modérée de la conjoncture du secteur.
Cette quasi-stagnation de l'indice PMI masque toutefois l'orientation préoccupante de certains sous-indices de l'enquête, en particulier celui des nouvelles commandes, dont la contraction accentuée entraîne un nouveau recul de la production.
Ces chiffres ont peu impacté l'Euro ce matin.