Devises: $ en repli avec perspectives de paix Proche Orient information fournie par Cercle Finance 23/06/2025 à 23:24
(CercleFinance.com) - Le Dollar finit la séance de lundi près de ses 'plus bas du jour', après avoir vu sa baisse s'accélérer vers 19H avec l'arrivée de dépêches faisant état d'une riposte iranienne (contre une base américaine au Qatar) au bombardement de leurs sites nucléaires samedi soir.
Donald trump a immédiatement qualifié de 'faible' les tirs de représailles de missiles iraniens vers la base US d'Al Udei (Qatar)
Le Dollar Index s'est enfoncé de -0,35% vers 98,35, le recul atteignant -0,4% face à l'Euro qui remonte vers 1,1580$.
Le Yen s'est montré aussi faible que le $ (il reste inchangé à 146,00) et recule contre toutes les autres devises.
Alors qu'il existe traditionnellement une relation inverse entre le baril de pétrole et le billet vert, ce dernier a commencé à dévisser alors que le 'WTI a plongé de -9% vers 68,3$ sur le NYMEX.
Le 'Brent' suit la même trajectoire avec -10% vers 70,3, contre 80$ à l'ouverture des 'futures' lundi matin.
Le 'VIX' a fini en repli de -4% vers 19,8$: tous les 'actifs refuges' -et le Dollar en fait partie-ont été délaissé alors que les investisseurs manifestaient leur soulagement à la lecture des commentaires de Donald Trump :
'14 missile tirés, 13 abattus (le dernier ne portait pas de charge militaire)...et zéro dégât, zéro blessé... l'Iran va s'asseoir à la table des négociations dans un esprit de Paix et d'harmonie, j'invite Israël à faire de même'.
Tout semble désormais aller pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Et comme tout est affaire de symbole, le nombre '14', c'est officiellement celui des bombes GBU-57 larguées samedi soir sur les sites nucléaires iraniens.
Donald Trump a remercié au passage les dirigeants iraniens de l'avoir prévenu suffisamment à l'avance du lieu et de l'heure des bombardements (sur la base Qatarie d'Al Udeid, déjà évacuée).
Côté chiffres, les signaux de ralentissement s'accumulent : l'activité globale aux Etats Unis -l'indice PMI composite- ressort à 52,8 en estimation flash pour le mois en cours, à comparer au niveau de 53 observé en mai : la croissance dans le secteur privé américain ralentit timidement en juin selon S&P Global.
'Une chute des exportations de biens et de services a pesé sur la croissance, en partie compensée par la constitution de stocks par les entreprises américaines, souvent liée à leurs craintes sur les droits de douanes', souligne S&P Global.
Il y avait aussi les reventes de logements anciens aux Etats-Unis : elles ont augmenté de 0,8% au mois de mai, ce qui a permis aux prix des biens immobiliers anciens d'atteindre des niveaux records, soit 422.800$ contre 417.200 il y a 1 an.
La National Association of Realtors (NAR) estime à 4,03 millions le nombre de transactions en rythme annualisé, malgré un contexte de taux d'intérêt toujours élevés.
Selon la NAR, la progression des ventes dans le Nord-Est du pays, le Midwest et le Sud a plus que compensé le recul observé des ventes dans l'Ouest.
Quelque 1,54 million de logements anciens étaient sur le marché le mois dernier, soit un bond de plus de 20% en rythme annuel, ce qui signifie qu'au rythme actuel des ventes il faut 4,6 mois pour épuiser le stock actuel, contre 3,8 mois il y a un an.
Convié à Washington demain, Jerome Powell, le président de la Fed, 'témoignera' mardi et mercredi devant les élus du Congrès dans le cadre de son audition semi-annuelle, une semaine après la décision de l'institution de laisser ses taux inchangés pour la quatrième fois consécutive.
Donald trump a immédiatement qualifié de 'faible' les tirs de représailles de missiles iraniens vers la base US d'Al Udei (Qatar)
Le Dollar Index s'est enfoncé de -0,35% vers 98,35, le recul atteignant -0,4% face à l'Euro qui remonte vers 1,1580$.
Le Yen s'est montré aussi faible que le $ (il reste inchangé à 146,00) et recule contre toutes les autres devises.
Alors qu'il existe traditionnellement une relation inverse entre le baril de pétrole et le billet vert, ce dernier a commencé à dévisser alors que le 'WTI a plongé de -9% vers 68,3$ sur le NYMEX.
Le 'Brent' suit la même trajectoire avec -10% vers 70,3, contre 80$ à l'ouverture des 'futures' lundi matin.
Le 'VIX' a fini en repli de -4% vers 19,8$: tous les 'actifs refuges' -et le Dollar en fait partie-ont été délaissé alors que les investisseurs manifestaient leur soulagement à la lecture des commentaires de Donald Trump :
'14 missile tirés, 13 abattus (le dernier ne portait pas de charge militaire)...et zéro dégât, zéro blessé... l'Iran va s'asseoir à la table des négociations dans un esprit de Paix et d'harmonie, j'invite Israël à faire de même'.
Tout semble désormais aller pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Et comme tout est affaire de symbole, le nombre '14', c'est officiellement celui des bombes GBU-57 larguées samedi soir sur les sites nucléaires iraniens.
Donald Trump a remercié au passage les dirigeants iraniens de l'avoir prévenu suffisamment à l'avance du lieu et de l'heure des bombardements (sur la base Qatarie d'Al Udeid, déjà évacuée).
Côté chiffres, les signaux de ralentissement s'accumulent : l'activité globale aux Etats Unis -l'indice PMI composite- ressort à 52,8 en estimation flash pour le mois en cours, à comparer au niveau de 53 observé en mai : la croissance dans le secteur privé américain ralentit timidement en juin selon S&P Global.
'Une chute des exportations de biens et de services a pesé sur la croissance, en partie compensée par la constitution de stocks par les entreprises américaines, souvent liée à leurs craintes sur les droits de douanes', souligne S&P Global.
Il y avait aussi les reventes de logements anciens aux Etats-Unis : elles ont augmenté de 0,8% au mois de mai, ce qui a permis aux prix des biens immobiliers anciens d'atteindre des niveaux records, soit 422.800$ contre 417.200 il y a 1 an.
La National Association of Realtors (NAR) estime à 4,03 millions le nombre de transactions en rythme annualisé, malgré un contexte de taux d'intérêt toujours élevés.
Selon la NAR, la progression des ventes dans le Nord-Est du pays, le Midwest et le Sud a plus que compensé le recul observé des ventes dans l'Ouest.
Quelque 1,54 million de logements anciens étaient sur le marché le mois dernier, soit un bond de plus de 20% en rythme annuel, ce qui signifie qu'au rythme actuel des ventes il faut 4,6 mois pour épuiser le stock actuel, contre 3,8 mois il y a un an.
Convié à Washington demain, Jerome Powell, le président de la Fed, 'témoignera' mardi et mercredi devant les élus du Congrès dans le cadre de son audition semi-annuelle, une semaine après la décision de l'institution de laisser ses taux inchangés pour la quatrième fois consécutive.