Deuxième trimestre de Citigroup dans la lignée du premier: meilleur malgré le contexte information fournie par Boursorama avec AFP 15/07/2025 à 19:40
La banque américaine Citigroup a connu un deuxième trimestre très similaire au premier, dépassant les attentes des analystes grâce aux activités de marché et de gestion de fortune mais le coût du crédit est resté élevé du fait des perspectives macroéconomiques.
Le chiffre d'affaires a progressé de 8% sur un an à 21,67 milliards de dollars et le bénéfice net a bondi de 25% à 4,02 milliards de dollars, a annoncé le groupe mardi dans un communiqué.
Rapporté par action, ce dernier s'établit à 1,96 dollar contre 1,61 dollar attendu par le consensus des analystes de FactSet.
Vers 16H00 GMT, l'action Citigroup progressait de 2,99% à la Bourse de New York.
L'activité de "marchés a enregistré la meilleure performance pour un deuxième trimestre depuis 2020", avec un "record pour les actions", a relevé Jane Fraser, patronne de Citigroup, citée dans le communiqué.
Outre un coût du crédit qui a bondi de 16% à 2,9 milliards à cause de la "détérioration" des prévisions économiques, Citigroup a également pâti de dépenses en hausse à cause principalement de son plan d'entreprise.
Celui-ci a notamment généré 400 millions de dollars d'indemnités de licenciements sur le trimestre liés à la restructuration de ses activités, dont le développement de l'automatisation et de l'intelligence artificielle, a expliqué la banque dans son communiqué.
Le directeur financier Mark Mason a relevé lors d'une audioconférence avec des journalistes que les entreprises avaient acquis un "certain confort face aux incertitudes" par rapport aux mois précédents.
"Le sentiment général s'est un peu amélioré si l'on regarde les choses avec le spectre de la récession, qui s'est fortement dissipé par rapport au début du deuxième trimestre", a-t-il constaté.
Les revenus nets d'intérêts (NII) - différence entre les intérêts perçus sur les opérations des clients et les intérêts versés aux épargnants et aux créanciers - ont progressé de 12% sur un an, profitant de la hausse dans ses branches majeures.
Ainsi, les activités de marché ont augmenté de 16% à 5,9 milliards - tirées par les produits de Fixed Income (matières premières, devises et obligations) et les actions - tandis que le chiffre d'affaires a bondi de 18% en banque d'affaires et d'investissements et de 20% en gestion de fortune.
La banque aux particuliers (USPB) a connu une hausse moins marquée (+5%), bénéficiant de la croissance dans les cartes de crédit et la banque de détail qui a été partiellement compensée par un déclin des services.