DBV Technologies : une longueur d’avance

information fournie par Le Revenu 22/02/2017 à 11:34

Le siège de DBV Technologies. (© DBV Technologies)

La biotech a publié ses comptes 2016 et dévoilé une trésorerie nette de 256 millions d’euros, 67 de moins qu’il y a un an. Dépenses et investissements de DBV devraient cependant accélérer cette année.

La société doit en effet financer les dernières étapes de l’étude PEPITES, un essai clinique final (phase III) qui évalue son patch Viaskin dans la désensibilisation de l’allergie à l’arachide, chez les enfants de 4 à 11 ans. Elle investit également dans la constitution d’une force de vente, aux Etats-Unis, pour préparer le lancement commercial du produit, qui pourrait intervenir dès l’an prochain.

Un potentiel chiffré en milliards d’euros

Si 2016 a été l’occasion pour DBV de faire avancer ses programmes dans l’allergie au lait, par exemple, et de présenter ses projets dans le diagnostic (avec Nestlé) ou les vaccins, les regards des investisseurs restent tournés vers PEPITES.

Les résultats devraient être publiés à l’automne et la demande d’enregistrement auprès des autorités américaines (FDA) déposée début 2018. Le potentiel commercial de Viaskin se chiffre en milliards d’euros de recettes annuelles : il n’existe aujourd’hui aucun traitement de désensibilisation à ces allergies potentiellement fatales.

Aimmune prend du retard

DBV a un concurrent, une biotech américaine dénommée Aimmune. Comme DBV, elle a un produit en phase finale de

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