DBV Technologies : la belle histoire ne fait que débuter

information fournie par Le Revenu 16/05/2016 à 08:34

DBV produit des patchs de désensibilisation aux allergies. (© DBV)

Avec 1,3 milliard d’euros de capitalisation, c’est la championne de France des biotechs. Et elle mérite son titre. Les patchs de DBV représentent une innovation de rupture face à un besoin criant et sans réponse médicale : désensibiliser les personnes allergiques à l’arachide, à l’œuf, au lait. Des allergies qui peuvent être mortelles.

Son projet le plus avancé, Viaskin Peanut (arachide), est entré en phase clinique finale (III) en décembre, après avoir obtenu lors des études intermédiaires de très solides résultats. Verdict en 2018, mais le ris­que d’échec est limité.

Prédateur ou proie ?

La biotech dispose d’une solide trésorerie : plus de 300 millions d’euros fin 2015 (elle n’en a dépensé que 32 millions l’an passé). De quoi bâtir une structure commerciale aux États-Unis et faire avancer ses développements dans d’autres allergies alimentaires.

De quoi aussi faire rêver les investisseurs avec des projets de long terme dans les vaccins et l’immuno-oncologie. Les grands industriels sont très présents dans les allergies, mais ils ont raté les derniers virages technologiques. Une recomposition du paysage dans ce secteur se prépare.

DBV pourrait alors saisir des opportunités d’acquisition… ou devenir une proie. Le cours a gagné 490% depuis son entrée en Bourse en 2012, tiré par les succès. Un nouveau chapitre s’ouvre à présent, celui de la maturité.

Lire la suite sur le revenu.com