Cyclic Materials construit une usine de recyclage de 20 millions de dollars en Arizona

information fournie par Reuters •23/04/2025 à 13:30

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Le recycleur de métaux et de terres rares Cyclic Materials, soutenu par BMW, a annoncé mercredi qu'il allait construire sa première usine commerciale en Arizona, dans le cadre d'une initiative visant à stimuler l'approvisionnement en minéraux critiques aux États-Unis.

La société basée à Toronto a déclaré qu'elle investirait ses propres fonds dans le projet de 20 millions de dollars, et qu'elle prévoyait de le mettre en service d'ici 2026.

L'installation devrait traiter 25 000 tonnes par an de déchets provenant de moteurs de véhicules électriques, d'éoliennes, d'appareils d'IRM, de déchets électroniques de centres de données et d'autres sources.

L'entreprise transformera ensuite ces matériaux en environ 750 tonnes d'aimants par an, ainsi qu'en cuivre, en acier et en aluminium, a indiqué Cyclic.

Cyclic a déjà conclu des accords d'écoulement pour certains des matériaux recyclés avec Glencore GLEN.L , Solvay

SOLB.BR et d'autres.

L'usine d'Arizona devrait employer 30 personnes. L'entreprise a choisi cet État en raison de son secteur manufacturier existant, de l'accès à une grande quantité de ferraille à recycler et d'un bassin de main-d'œuvre familiarisé avec le traitement des métaux, a déclaré le directeur général Ahmad Ghahreman.

"Si l'on veut développer l'industrie manufacturière aux États-Unis, les matières premières - les minéraux essentiels - sont un élément clé de cette industrie", a déclaré M. Ghahreman.

L'année dernière, l'entreprise privée a clôturé son cycle de financement de série B , recueillant plus de 50 millions de dollars auprès de BMW et d'autres entreprises. Cyclic ne prévoit pas d'entrer sur les marchés publics, a ajouté M. Ghahreman.

"Pour l'instant, nous nous concentrons à 100 % sur la croissance organique. Nous verrons ce qui se passera à l'avenir", a déclaré M. Ghahreman.

Cyclic fait partie d'une poignée d'entreprises qui cherchent à s'approprier une plus grande part de la chaîne d'approvisionnement en terres rares, alors que les gouvernements occidentaux soutiennent les acteurs nationaux pour tenter de briser l'emprise de la Chine sur le marché.